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Le Grand Mix est une scène de musiques actuelles (labellisée SMAC par le Ministère de la Culture et de la Communication) à Tourcoing. Cette salle de 650 places ouverte en 1997, est gérée par l’association La Passerelle. L’association mène un projet culturel et artistique dans la salle de spectacles (et hors les murs) [...]

  • Lorsque la culture s’immisce dans une unité de dialyse…

    http://www.lavoixdunord.fr/170630/article/2017-05-31/lorsque-la-culture-s-immisce-dans-une-unite-de-dialyse

    Depuis plusieurs mois, deux artistes interviennent dans des unités de dialyse de Santélys. Le Grand Mix participe ainsi à un projet de l’Agence régionale de santé. Objectif : amener la culture où elle ne va pas et ainsi ouvrir de nouveaux horizons aux patients. Une centaine de malades ont déjà assisté à l’une des performances.

    Par Anne Courtel | Publié le 31/05/2017

    Les deux artistes réalisent leur performance (son et images) pendant une séance de dialyse.
    Dans la grande salle de dialyse de Tourcoing, le musicien et l’artiste visuel paraissent incongrus. D’autant qu’en plein set, seuls le ronronnement des machines de dialyse et la minuterie des traitements troublent le silence. Il y a comme un film muet dans la performance des deux artistes.
    Pourtant, certains patients, munis d’un casque, dodelinent de la tête ou scrutent le plafond… où des images sont projetées. NUMéROBé, jeune compositeur-beatmaker, et Clément Goffinet, qui projettent des tableaux sonores, se sont ainsi adaptés aux contraintes de ce lieu pas comme les autres. Là des patients sont dialysés pendant plusieurs heures. « On nous avait demandé de ne pas imposer notre performance, de respecter la tranquillité de chacun. Nous avons donc choisi de proposer un casque aux patients qui voulaient participer et de diffuser quelque chose de relaxant », explique NUMéROBé.

    « C’est agréable. Cela nous sort un petit moment de notre environnement de soin. »

    Dans le même temps des images sont projetées au plafond. « Les patients sont couchés et ont un bras immobilisé par les perfusions. Nous avons donc décidé de juste leur faire lever les yeux », raconte Anne Martello, chef de projet Santélys.

    « Ce n’est pas de la musicothérapie »

    Depuis plusieurs mois, les deux artistes, sous la houlette du Grand Mix, interviennent régulièrement dans dix unités de dialyse de Santélys. « C’est intéressant pour nous, car on sort du cercle des personnes avec lesquelles on a l’habitude de travailler. C’est un peu une performance, il y a un côté improvisé », précise Clément Goffinet.

    Après une première session, il y a quelques mois, les deux artistes proposent une autre version. « Nous leur avons demandé ce qui les touchait et nous l’avons intégré dans notre set. » Les patients peuvent ainsi percevoir la chaude voix de Barry White ou voir Édith Piaf s’animer au plafond. « Franchement, c’est agréable. Cela nous sort un petit moment de notre environnement de soin », salue Charles Sona, un patient qui vient tout juste de quitter son casque. Même sentiment chez Jacky Gadeyne, fan de Johnny Hallyday. « C’est agréable et reposant. Même si mon rêve est d’enregistrer une chanson. »
    Il faudra peut-être attendre un peu, même si, après cette action, Santélys et le Grand Mix espèrent bien engager un nouveau projet. « L’année prochaine, nous irons peut-être plus loin. Mais ce n’est pas de la musicothérapie. Il n’y a pas d’aspect thérapeutique. La maladie isole, entraîne des peurs… La culture peut améliorer la qualité de vie, la prise en charge… Même les soignants ont pu découvrir les patients différemment », souligne Anne Martello de Santélys.

    « Apporter la culture partout »

    L’an dernier, le Grand Mix avait participé à un projet avec le centre hospitalier de Wattrelos. Cette année, sa candidature a été retenue pour ouvrir les portes d’un nouvel établissement de soins à la culture. « Notre but est bien d’apporter la culture où elle n’est pas. Cela permet de toucher des publics qui n’iraient pas forcément vers l’art », précise Juliette Callot, responsable de l’action culturelle au Grand Mix. « Il y a un droit universel à la culture même si à chaque action (prison, milieu hospitalier, écoles…), il faut accepter les contraintes. Nous n’avons pas l’habitude d’être au contact des malades. Chacun, dès lors, apporte son savoir-faire. »

    • DOUAI : Trois ouvriers grièvement brûlés à l’abattoir ce mercredi soir
      Trois salariés d’une entreprise extérieure venue procéder ce mercredi à des travaux de sous-traitance à l’intérieur de l’abattoir de Douai ont été brûlés dans un accident provoqué par des travaux de soudure. . . . . . . . . . .
      http://www.lavoixdunord.fr/171021/article/2017-05-31/trois-ouvriers-grievement-brules-l-abattoir-ce-mercredi-soir

      Valenciennes : À partir de ce jeudi, à Valenciennes, plus aucun tram ne s’arrêtera à la station Hôtel de ville
      Ça va être une surprise pour pas mal d’usagers du tram. À partir de jeudi matin, plus aucun tram ne s’arrêtera à la station Hôtel de ville. L’arrêt est reporté soit à Clemenceau soit à Sous-Préfecture . . . . . . .
      http://www.lavoixdunord.fr/170813/article/2017-05-31/partir-de-ce-jeudi-valenciennes-plus-aucun-tram-ne-s-arretera-la-statio

      Lille : Des parents saisissent la justice contre les tarifs « aberrants » du conservatoire
      Le tribunal administratif était saisi ce mercredi en urgence pour bloquer une délibération de la ville de Lille. En cause, une nouvelle tarification pouvant faire bondir les frais d’inscription des élèves non-Lillois du conservatoire
      http://www.lavoixdunord.fr/171047/article/2017-05-31/des-parents-saisissent-la-justice-contre-les-tarifs-aberrants-du-conser
      Une délibération municipale adoptée en mars rebat les cartes des participations familiales au budget de cette école prestigieuse. Auparavant, les foyers de la métropole lilloise mettaient la main à la poche en fonction d’un quotient familial. Dès la rentrée prochaine, les non-Lillois dont la commune n’a pas signé de convention (pour une participation financière) avec Lille verront la facture enfler. « On va nous demander 1 866 €, hors 3e cycle et certaines disciplines, grimace un parent. Une explosion du tarif. Aberrant ! »

      Aux yeux de Manuel Gros, la ville de Lille prend tout simplement près de 200 élèves (sur 2 000) en otage. « On règle un problème politique avec les communes voisines sous couvert d’un financement de cette structure », tonne l’avocat des familles. Et de multiplier les accusations de « discrimination ». « Sur les 7 M€ de budget du conservatoire, deux sont payés par l’État, la Métropole européenne de Lille (MEL) ou la Région, martèle Me Gros. Les non-Lillois financent donc également via leurs impôts. » Enfin, que dire des 200 petits Lillois inscrits dans les écoles hors de leur commune ? . . . . .