Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Je me demandais dans quelle mesure des États membres de l’OACI peuvent interdire à un autre État membre le survol de leur territoire. Apparemment : la souveraineté des États prime ici sur les accords, et notamment sur la Première liberté de l’air (survol d’un territoire) : De la liberté de la navigation aérienne face a la souveraineté étatique
    https://www.legavox.fr/blog/gradi-mongay/liberte-navigation-aerienne-face-souverainete-18518.htm

    La liberté de l’air sont cinq énumérées à la base de la proposition américaines peuvent se classer selon le caractère élémentaire et commercial reconnus par l’organisation de l’Aviation civile internationale. Ces libertés sont : le droit de survol sans escale ; droit d’escale technique non commerciale ; droit de débarquement des passagers, frets et courriers sur le territoire d’un Etat dont l’aéronef possède la nationalité ; droit d’embarquer des passagers, frets et courriers à destination du territoire de l’Etat dont l’aéronef à la nationalité ; droit d’embarquer et de débarquer des passagers, fret ou le courrier à destination du territoire de tout autre Etat contractant.

    La souveraineté étant le quatrième élément constitutif de l’Etat c’est à dire l’élément attributif de puissance publique, la question de restriction de la souveraineté reste jusqu’à nos jours la pierre d’achoppement dans les relations internationales. La compréhension de la souveraineté comme synonyme de l’arbitraire et le refus de toutes restrictions jusqu’à présent a eu lieu dans la pratique des Etats.

    La notion de la souveraineté en droit aérien hérite du droit maritime. En 1919, la convention internationale de paris réunit les vainqueurs de la première guerre mondiale dans le but d’établir une charte internationale concernant le contrôle et le développement de transport aérien à l’échelle mondiale. Dès l’article premier de la convention, il est indiqué que les Etats exercent une souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de leur territoire.

    La convention de Chicago rappelle ainsi encore la notion de la souveraineté en disant que : « les Etats contractants reconnaissent que chaque Etat a la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire »(6)

    […]

    Le droit aérien donne un titre aux Etat pour interdire leur espace aérien et les Etats sont libres de réglementer et d’interdire le survol de leur territoire.

    • Qatar Airways Middle East landing & airspace restrictions; wider ramifications for global aviation | CAPA
      https://centreforaviation.com/insights/analysis/qatar-airways-landing-and-airspace-restrictions-in-middle-east-da

      Crucially, Saudi Arabia in 1962 ratified the Chicago Convention but has not ratified the Transit Agreement. With no obligation to allow Qatar access to its airspace, Saudi Arabia has withdrawn the privilege.

      Bahrain, Egypt and the UAE have committed under the agreement to permit scheduled flights from the State of Qatar to overfly their airspace. If the theory is clear, the practice is grey: the sensitivity of the dispute and urgency to force action does not necessarily mean the Transit Agreement will be complied with or will be seen as valid. There is no police force to enforce commercial international compacts and, while ICAO nominally has dispute resolution powers, they have scarcely been resorted to in 70 years and are largely ineffective. So it often falls to recourse to retaliation to bring antagonists to the table; but here Qatar appears to have little to fight back with - in aviation terms at least.

      This outcome is most delicate for the UAE, which has upheld itself as a champion of liberalisation and open skies (the latter even the name of Emirates’ in-flight magazine). In responding to US airline allegations about subsidies, Emirates Airline has warned of the grave danger of violating open skies agreements. Violating the Transit Agreement in this modern era also adds an unwelcome precedent.

    • UN agency to review airspace blockade against Qatar
      http://www.aljazeera.com/news/2017/06/agency-review-airspace-blockade-qatar-170615140522138.html

      The United Nations aviation agency has said it will review requests from Qatar to intervene after its Gulf neighbours closed their airspace to Qatar flights.

      The International Civil Aviation Organization (ICAO), a UN agency that regulates international air travel under the Chicago Convention, said it would host talks of envoys from Qatar, the UAE, Saudi Arabia, Bahrain and Egypt at its Montreal headquarters on Thursday to seek a “consensus-based solution” that addressed “current regional concerns”.

      “ICAO is presently reviewing requests from the government of Qatar to assess the flight restrictions imposed upon it by neighbouring states,” according to an ICAO statement.