Nicolas🌱

Projet de vie en #permaculture dans le Sud Ouest

  • Rohohoho j’ai enfin ça entre les mains !


    https://www.bountifulgardens.org/products/BEA-0370

    How to Grow a Complete Diet in Less Than 1000 Square Feet

    Using the techniques described in How to Grow More Vegetables..., this book will help you explore your nutritional needs and then design and produce a complete vegetarian diet in as little as 700 square feet. Loaded with charts, annotated bibliographies, step-by-step instructions, and even cut-out slide rules for the calculations. You’re invited to participate in this bold, new cutting-edge of Biointensive development and research.

    Y a plus qu’à voir ce que ça peut donner sous nos climats et du coup la surface minimale pour avoir une #alimentation complète !

    #jardinage #bio-intensive

    poke @koldobika :)

    • Donc sur le principe de « How to grow more vegetables... » l’auteur regarde pour chaque nutriment, les plantes qui en contienne, et si pour produire le nutriment en question, la surface nécessaire n’est pas trop importante, et si la quantité à ingurgiter est raisonnable.

      Les nutriments dont il existe peu de plantes potagères qui remplissent chacun des critères :

      – Graisse
      – Acide Linoleic
      – Vitamine A
      – Iodine
      (Et 14 autres nutriments dont il existe peu de végétaux efficients en surface pour se les procurer)

      Et la liste de productions végétales qui sont efficientes pour cet ensemble de 18 « nutriments critiques »

      Collard (chou frisé ?), feuille et tige
      – Noisette
      – Ail
      – Poireaux
      – Onions
      – Persil
      – Panais
      – Patates
      – Cacahuètes
      – Soja
      – Tournesol
      – Patates douces
      – Navets (feuilles et racine)
      – Blé

      Bon je vais arracher mes plants de tomates moi...

    • j’imagine que les déchets organiques produit par un humain devraient permettre de fertiliser un potager intensif

      ben non, d’une part car on ne rejette qu’une partie de ce qu’on consomme, le reste étant utilisé par notre métabolisme, d’autre part car les déchets organiques produits par un humain contiennent trop d’azote et pas assez de carbone et doivent de ce fait être équilibrés par un apport de carbone pour nourrir les microbiotes du sol. D’où les carbon crops de la biointensive.
      Mais j’imagine que ces données sont valables pour ceux qui disposent de sources non limitantes de matière organique ligneuse en dehors de leur potager.

    • Ah oui j’ai retrouvé mon scénario, c’était dans le cas de toilettes sèches + pipi dans le potager, donc effectivement la source carbonée vient de l’extérieur, mais on est assuré d’avoir une source carbonée car même si on en produit pas sur place, on se débrouille pour en avoir assez pour ses déchets de toilettes.

    • Selon Duhon, les calories sont le premier facteur limitant, dans le sens où c’est le seul nutriment critique pour lequel il n’existe pas de production à la fois efficace en poids ou surface. La patate est efficace en surface, mais pas en poids pour les hommes.

      Intéressant, on ne peut pas mettre juste « plus » de quelque chose pour passer d’une production autosuffisante pour une femme à une prod pour un homme. C’est justement à cause du point soulevé juste avant. Ça ferait trop ingurgiter (de patate ou panais) à un homme pour obtenir les calories supplémentaires. Il estime du coup qu’un augmentation de 10% de calories se traduit par une augmentation de 20-30% de surface. J’imagine que pour le régime de base pour une femme, il a mis un maximum de production efficace en surface, en chargeant jusqu’au maximum la quantité à manger. Mais du coup pas de miracle, y a plus trop de marge pour augmenter les calories !

      Du coup l’ « oublie » du maïs est d’autant plus bizarre, ça me semble quand même pas mal au niveau compromis quantité/surface. Sûrement une histoire de tuning fin de certains nutriments ? J’espèce que le point sera abordé mais pas trop sûr...

    • Il donne brièvement une méthode pour calculer ses besoins caloriques (bon ça date de 85, je ne sais pas s’il y a eu des évolutions depuis), et indépendamment du poids le coefficient multiplicateur n’est pas le même pour les hommes et les femmes, ce qui j’imagine correspond plus à un métabolisme différent ?

    • Ces coefficients multiplicateurs ne tombent pas du ciel, ils sont fait par des scientifiques qui baignent dans la culture patriarcale.
      Si les indices étaient vraiment calculés en fonction des besoins réels des personnes on aurait des indications spéciales pour les périodes menstruels, la puberté des filles, la ménopause, les périodes d’ovultation, les grossesses...

    • La rationalisation pointilleuse des cultures est un truc qui me sidère.
      Je veux bien que 90% des maraîchers et jardiniers soient meilleurs que moi. Mais vu le nombre d’aléa qui arrivent sur une ferme, je ne vois même pas l’intérêt (ou disons même plus, car un jour, j’y ai cru) de faire des calculs avec ce niveau de précision.
      La surproduction et le gâchis est inhérente au vivant, et ne donnerai pas une seconde de plus à optimiser les choses au delà du raisonnable.

      Les aléas sont incalculables et bien qu’on puisse en corriger une partie (nivellement du sol, drainage, irrigation automatique et de précision, semi précis, lutte contre les ravageurs) et y en a qui « surviennent » (météo, indisponibilité de la force de travail, le niveau d’humidité du sol…). Et trop optimiser c’est faire le jeu de la concurrence, ça va plus loin que le « travail bien fait ». Donc pour moi, c’est NON.

      Et je pense qu’il faut avoir lu ça avant d’aborder ce type d’ouvrage :
      http://www.soltner.fr