Rezo

Le portail des copains

  • Un exemple d’imaginaire raciste de gauche : l’émeutier de banlieue destructeur contre l’écolo alternatif et constructif | João Gabriell
    https://joaogabriell.com/2017/06/15/un-exemple-dimaginaire-raciste-de-gauche-lemeutier-de-banlieue-destruc

    Cette image, je l’ai découverte via les réseaux sociaux. Elle tournerait sur des pages écolos/bios, de ce que j’ai pu lire. Verdict ? Elle pue le racisme et le mépris de classe. Une façon de nous expliquer une fois de plus que les révoltés (non blancs, on sait bien qui ça vise et ce à quoi ces images renvoient) des quartiers populaires ne s’y prennent pas de la bonne façon : ce ne sont pas de « bons » révolutionnaires. Source : Le blog de João

    • « et on s’en bat les reins de toutes vos tentatives de prouver le contraire »

      C’est quoi ces articles ecrit comme des comentaires de youtube ?
      On est obligé de parler comme des imbéciles pour être radicaux maintenant ?

    • « Niquer le système en construisant sans lui ? »
      c’est juste stupide car impossible mais ça sert à conforter les gens qu’il faut vivre sous cloche ! (in my garden, my house, my wife, my dog, my car … #sohappy) et finalement c’est bien ça la définition du racisme ? le déni de l’autre ?

      De fait, c’est bien plus facile d’évacuer la difficulté du tous ensemble, encore mieux quand cela est conjugué avec le déni des problèmes métaphysiques en s’aidant de la religion ou d’une quelconque croyance à laquelle se river. On dirait une photo de secte d’ailleurs.

      Dans tous les cas, si les tenants du fantasme d’autosuffisance poursuivent dans l’ignorance du reste du monde en mode secte #youplaboum et continue à décerveler les unes et les autres, ceux qui tombent sous les balles en premier, ce ne sont évidemment pas eux.
      Sauf que nul n’est à l’abri des œstrogènes synthétiques, des pluies acides ou des retombées du nucléaire, voir du climat, comme le rappelait Teddy Goldsmith Fondateur de ’The ecologist’ début 2000 à Grenoble, car le mode potager individuel n’est qu’un #leurre de plus contre le désastre.

      et qu’est qu’en pense Keny Arkana ?

      https://www.youtube.com/watch?v=oewRadlyrHo

    • @touti « Niquer le système en construisant sans lui ? »
      c’est juste stupide car impossible mais ça sert à conforter les gens qu’il faut vivre sous cloche ! (in my garden, my house, my wife, my dog, my car … #sohappy) et finalement c’est bien ça la définition du racisme ? le déni de l’autre ?

      Stop aux simplifications. L’autonomie n’a aucun rapport avec les « not in my garden ». L’autonomie (alimentaire entre autre) est une des méthodes pour peser contre le capitalisme.

      La recherche d’autonomie n’est pas antinomique avec l’opposition avec le « système ». C’est bien là la position la plus problématique de cette image.

      Mais dans le confusionnisme « post-coloniale » actuel, le petit bourgeois blanc de paris pétri dans sa culpabilité va nous faire croire que montrer des blancs (@fsoulabaille ...et blonds en plus ohlàlà) avec des citrouilles c’est raciste. Ca en devient tellement pathétique...

    • C’est pas montrer des blancs avec des citrouilles qui est raciste, fait pas le débile volontaire non plus… C’est montrer accolés sur une même image, une couple de blancs mignons en tant que bon exemple, à côté de méchants jeunes de banlieues violents, sans visage, anonymes (donc moins humanisés) comme mauvais exemple. Faut quand même pas chercher bien loin pour voir la filiation de ce genre de comparaisons et cette sémantique dans le choix des images, du cadrage, etc. Quand bien même on trouverait très bien de tendre vers une autonomie alimentaire et de logement (et dans ce cas ce n’est certainement pas le petit couple en famille nucléaire qui serait l’exemple à montrer bordel !)

    • Désolé d’insister, et du coup de donner l’impression de défendre un montage photo merdique. Mais quand même...

      @rastapopoulos

      montrer accolés sur une même image, une couple de blancs mignons en tant que bon exemple, à côté de méchants jeunes de banlieues violents.

      On sera sans doute pas d’accords mais le « jeune de banlieue » n’a pas de couleurs, ni d’origine, ne de religion. Par contre il a une classe social bien définie : en général fils d’ouvriers, ou d’employé-e-s peu qualifié.

      On ne connais pas la couleurs de ces « jeunes de banlieue » (ils sont peut-être noirs) mais l’auteur du montage choisis de ne pas les montrer. Ce n’est pas un hasard, c’est par ce que l’auteur du dessin LUI ne présuppose pas que le banlieusard type est un noir ou un arabe émeutier.

      L’auteur verrais sûrement une illustration sont paragraphe ceci :

      une fourberie hélas bien connue de la rhétorique raciste de gauche : "c’est vous qui avez décidé que l’image du haut représente des non blancs, donc c’est vous qui supposez que tous les casseurs, émeutiers [selon les mots de certains…] sont tous non blancs, c’est donc vous les raciste

      Et comme disait un anti-raciste post-colonial célèbre : « La plupart des trafiquants sont noirs et arabes ! »

    • Citation du texte :

      je m’attends à ce qu’une des objections soit « mais cette image ne représente rien, c’est pas une orga qui a fait ça » etc. Sauf que le propos qui ressort de l’image est quand même reconnaissable dans plein d’autres types de positions racistes de gauche

      Je m’attends a ce qu’une des objections soit « ta méthodologie est malhonnête, tu fais dans le procès d’intention. » Sauf que non, par ce que c’est toujours la même chose, alors j’ai raison de toute façon.

      On va aller loin avec ce genre de texte.