La journaliste Véronique Robert était « une vraie professionnelle de la guerre »
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« Je m’appelle Bagdad »
A l’automne, après une longue abstinence, elle avait choisi de revenir sur ce terrain pour suivre l’offensive de la « Golden Division » – l’unité d’élite de l’armée irakienne – contre l’organisation Etat islamique (Daech, en arabe). « Elle qui avait couvert presque toutes les guerres d’Irak, ne voulait pas manquer celle-là. Elle avait un carnet d’adresse béton sur place, et la cote avec tout l’état-major »
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« C’était une vraie professionnelle de la guerre, décrit Emilie Raffoul, fondatrice de #5Bis Productions. Elle était méthodique, rigoureuse, connaissait très bien le terrain et les situations. »
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« C’était entre une fixeuse et une journaliste »
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Au fil de son parcours, Véronique Robert avait tissé un réseau considérable, mêlant grands reporters, photographes de guerre, figures politiques françaises ou irakiennes, militaires… Cela l’amenait à passer d’une aventure professionnelle à l’autre, au croisement des univers du journalisme, du conseil et du renseignement. « C’était son petit côté Mata Hari »