odilon

artiste aux mains pleines de doigts - visionscarto.net - Autrice de Bouts de bois (La Découverte)

  • Des Français investissent dans le cacao en Côte d’Ivoire
    http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/des-francais-investissent-dans-le-cacao-en-cote-d-ivoire-5078508


    Avec la photo qui va bien

    Et pour cause, les vergers intensifs de #cacao sont très rares en #Côte_d’Ivoire, pourtant premier producteur mondial de fèves (40 % de la production). C’est d’ailleurs pour cela que Rémy Allemane a choisi cet investissement. « Je voyais des #plantations intensives de palmiers, d’hévéa, de bananiers, mais pas de cacaoyers, explique ce Français, ex-gestionnaire de fortunes en Suisse. Un de mes amis financiers devait réserver 10 % de son #fonds_d’investissement à l’Afrique. Alors, nous nous sommes lancés. » La société a déjà levé 18 millions d’euros. « Le cacao, ça fait aussi #luxe, #environnement, #social… », sourit Rémy.

    A Bocanda, on parle plutôt en francs CFA. « Ici, nous employons un millier de personnes avec les saisonniers », explique Laurent alors que nous traversons un campement de travailleurs construit au milieu de la plantation. Les salaires ? L’ex-patron de la société automobiles PGO s’exécute : « Les ouvriers de base gagnent 65 000 francs par mois (100 €), c’est 20 % de plus que le salaire minimum local ». Nous visitons une école, un puit... « Le social fait partie du projet », poursuit ce fils d’un boulanger lensois issu d’une famille polonaise.

    Acquérir les 1 300 ha – il y a aussi de l’igname, du manioc… - n’a été de tout repos. « Nous avons multiplié les réunions avec les villageois pour les convaincre de nous céder leurs #terres, explique Rémy. Nous signons des baux de 35 à 50 ans sur la base de 5 % du chiffre d’affaires. Au début, comme il n’y a pas de production, nous louons 10 à 20 000 francs par ha et par an (15 à 30 €) ». D’ailleurs, Rémy nous quitte pour aller négocier « 1 500 hectares supplémentaires près du fleuve Bandama ». Pratique pour l’#irrigation.

    Son but à terme : « Produire quatre millions de cacaoyers intensifs sur 3 000 ha en Côte d’Ivoire ». Sportif, mais pas trop risqué : les grands chocolatiers prévoient un déficit de fèves d’un million de tonnes dans les années à venir avec l’augmentation de la consommation en Chine et en Afrique.