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Vu sur twitter, le 28.06.2017
Toujours enfermés
Au fil des années, le nombre d’étrangers placés en centres et locaux de rétention administrative (CRA et LRA) reste constant. En 2016, 46 000 étrangers ont été concernés, ce que relève le rapport annuel de six associations habilitées à y intervenir (La Cimade, Assfam, le Forum Réfugiés Cosi, FTDA, l’Ordre de Malte France et Solidarité Mayotte), publié le 27 juin. Les CRA existent juridiquement depuis 1981. Ils étaient destinés au départ, non pas à punir, mais à organiser matériellement l’expulsion d’un étranger en situation irrégulière sur le territoire [1]. Mais les conditions de rétention ont été durcies : d’un maximum légal de 7 jours d’enfermement, on est passé à 45 jours (depuis 2011). L’enfermement est devenu la norme pour les étrangers que l’Etat veut expulser (au lieu de l’assignation à résidence). En 2016, 43 % des enfermements ont lieu en outre-mer. C’est là que le taux d’exécution des mesures est le plus élevé (67 %), en raison d’entraves à l’exercice du droit au recours. En métropole, moins de la moitié des étrangers enfermés sont effectivement éloignés, signe de l’inefficacité du recours à l’enfermement.
▻https://www.alternatives-economiques.fr/toujours-enfermes-2706201779458.html
La rétention outil principal de l’éloignement : les associations demandent un changement de cap. Un usage de la rétention toujours massif et trop souvent abusif
En 2016, la rétention reste le principal instrument des politiques d’éloignement, avec près de 46 000 personnes privées de liberté dans les centres et locaux de rétention administrative. Ces cinq dernières années (2012-2016), plus de 232 000 personnes ont été enfermées, démontrant ainsi la constance de cet usage au-delà de l’alternance politique.
▻http://www.forumrefugies.org/s-informer/communiques/la-retention-outil-principal-de-l-eloignement-les-associations-demand
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