Les femmes ont longtemps bataillé pour obtenir le droit de conserver leur nom dans le mariage, mais elles semblent moins pressées de le léguer à leurs enfants.
Wéé, c’est pas très sympathique pour les femmes effectivement … où l’on pourrait aussi penser que le nom des femmes n’est jamais que celui de leur père, et qu’elles pourraient avoir droit un jour de se nommer elles-mêmes ?
(Je me souviens de cette amie guadeloupéenne racontant comment son arrière grand-père esclave libéré avait été nommé Mozart par les instances administratives à la place de son numéro.)
Moi j’étais pourtant bien pressée de donner mon nom à ma fille. Mais voila, je ne m’appelle pas Claude Chirac, donc, je n’ai pas eu le droit avec moi et je n’ai pas fait changer la loi à temps pour qu’elle ait mon nom. La secrétaire de Mairie, hé oui il y a des traitresses, a refusé de l’inscrire sur le registre des naissances avec mon nom quand son père est allé la déclarer.
Maintenant, ma fille porte le nom de son grand-père, un pauvre type décédé il y a quelques années sans avoir revu personne, fils d’une femme prostituée à Montmartre, élevé chez les sœurs cathos, qui a fini par abandonner sa femme et ses 3 enfants en bas âge après être revenu fou et violent de la guerre d’Algérie, un nom que son fils ne voulait pas garder mais même à lui il lui a été refusé qu’il porte le nom de sa mère.
Donc, à part les ordonnances macron qui vont saper le code du travail, il n’y a apparemment pas d’urgence à libérer les femmes.