• Dans le couple, l’amour fait le lit de la misogynie ambiante | Slate.fr
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    Depuis le XVIIIe siècle, l’amour a pris une place de plus en plus importante dans la formation du couple, et plus généralement, dans les relations affectives. Le modèle du mariage amoureux s’est démocratisé en Europe, donnant ainsi l’illusion d’une idéologie égalitaire. Et pourtant, malgré́ le rapprochement des sexes, la misogynie et les discriminations qui affectent les femmes dans leur vie de couple n’ont pas disparu : aujourd’hui encore, c’est dans les relations amoureuses que la domination masculine s’exerce le mieux. Comment ?

    #amour #domination_masculine #couple #hétérosexualité #féminisme

    • Oui le changement de nom des épouses n’a jamais existé dans le droit français mais il est tellement fortement encré dans les pratique que on te l’impose. Avec le PACS on m’a donné du Mme Nom du conjoint masculin. C’était d’ailleurs utilisé comme une humiliation par le notaire et les membres de son cabinet. Il s’adressaient à moi sous le nom de « Mademoiselle + mon nom » et quant je lui ai signalé que je préférait « Madame » il s’est mis à me donner du « Madame + nom de mon future conjoint » ....

    • Les femmes ont longtemps bataillé pour obtenir le droit de conserver leur nom dans le mariage, mais elles semblent moins pressées de le léguer à leurs enfants.

      Wéé, c’est pas très sympathique pour les femmes effectivement … où l’on pourrait aussi penser que le nom des femmes n’est jamais que celui de leur père, et qu’elles pourraient avoir droit un jour de se nommer elles-mêmes ?
      (Je me souviens de cette amie guadeloupéenne racontant comment son arrière grand-père esclave libéré avait été nommé Mozart par les instances administratives à la place de son numéro.)

      Moi j’étais pourtant bien pressée de donner mon nom à ma fille. Mais voila, je ne m’appelle pas Claude Chirac, donc, je n’ai pas eu le droit avec moi et je n’ai pas fait changer la loi à temps pour qu’elle ait mon nom. La secrétaire de Mairie, hé oui il y a des traitresses, a refusé de l’inscrire sur le registre des naissances avec mon nom quand son père est allé la déclarer.

      Maintenant, ma fille porte le nom de son grand-père, un pauvre type décédé il y a quelques années sans avoir revu personne, fils d’une femme prostituée à Montmartre, élevé chez les sœurs cathos, qui a fini par abandonner sa femme et ses 3 enfants en bas âge après être revenu fou et violent de la guerre d’Algérie, un nom que son fils ne voulait pas garder mais même à lui il lui a été refusé qu’il porte le nom de sa mère.

      Donc, à part les ordonnances macron qui vont saper le code du travail, il n’y a apparemment pas d’urgence à libérer les femmes.