À nos ami·e·s qui pensent qu’Emmanuel Macron n’est pas le président des banques et de la finance
▻https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/a-nos-ami-e-s-qui-pensent-qu-emmanuel-macron-n-est-pas-le-president-de
À nos ami·e·s qui pensent qu’Emmanuel Macron n’est pas le président des banques et de la finance
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tout de même, j’ai l’impression qu’on fait une erreur en le qualifiant de « néo-libéral ». Le type est un keynésien, un social-démocrate. Et c’est eux qui écrasent la Grèce et détruisent l’europe en ce moment-même, les danny cohn-bendit, les martin schultz, les guy verhofstadt, les Jeroen dijsselbloem...
Si Macron est Keynésien, Keynes est communiste.
Compilation d’articles sur les #réformes_antisociales du #gouvernement_Macron :
►https://seenthis.net/messages/604392
ce n’est sans doute pas plus intéressant que ça, mais je maintient que le type est un social démocrate, qui fait de la merde en barre certes, mais comme tout les sociaux-démocrates cités plus haut. Pour mémoire, en 2005, Dijsselbloem est un « gauchiste radical ». Il me semble que ce n’est pas défendre Macron que de chercher à dire ce qu’il est, ou au moins certaines de ses appartenances. Je cherchais même quelques précision là-dessus en posant ce commentaire...
j’avais aussi cet article en tête, où un « libéral » renie la politique européenne en disant que ce n’est pas du « vrai » libéralisme...
►http://www.atlantico.fr/decryptage/athenes-face-eurogroupe-pourquoi-aucun-liberal-ne-peut-cautionner-que-europe-impose-grece-3064758.html/page/0/2
Quand Friedman serait d’accord avec Krugman et Stiglitz, c’est que l’affaire est pliée…
pour moi c’est du libéralisme de social-démocrate. Je répète juste que ce sont des sociaux-démocrates qui ont été (et sont encore) les plus abjects et les plus violents avec la Grèce. En vrai, ce n’est peut-être pas important de trouver un juste nom, mais ce qui est hautement agaçant c’est que ce genre d’oiseau n’assume jamais sa dégueulasserie.
Sauf que la sociale démocratie c’est tout différent, un autre moment, épuisé (sauf au NPA, par exemple). cela implique une attention aux classes sociales, et en particulier aux ouvriers, aux producteurs, et des concessions au plus grand nombre. le clientélisme de droite genre Pasok, la modernisation capitaliste type PS français (précarisation néolibérale, les acquis sociaux c’est dépassé, mieux vaut le travail que l’assistance), le populisme de gauche genre Syriza (on va damer le pion à l’Europe et au capitalisme mondial, mais sans aucune attention, sans aucune mesure structurelle en direction des mouvements populaires auxquels on doit son existence et son poids, échec assuré), ce sont d’autres scénarios, dans lesquels on compte effectivement utiliser la liberté des sujets - décollectivisés au max, si ce n’est pour jouer de nouveaux « groupes », fabriquer un autre peuple, à sa main pour faire marcher la concurrence entre groupe sociaux, par exemple Jospin jouant les travailleurs pauvres contre les allocataires, et tous, jouant les nationaux contre les étrangers-, comme moteur de l’économie.
Oui, il s’agit comme avec le PS, d’ordolibéralisme, si « l’État ne peut pas tout faire » (le 1er ministre Jospin, à propos de l’emploi...), il a pour rôle décisif de faire exister la concurrence, d’en inventer sans cesse les conditions de possibilités et -on le voit toujours plus avec les mesures liberticides et la répression/pénalisation - en protéger le maintien, par tous les moyens nécessaires. Sur la distinction libéralisme/ordolibéralisme voir par exemple, La mort du libéralisme, de Laurent Jeanpierre
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3078