• Every Israeli should read the Palestinian assailant’s last will and testament -
    Gideon Levy
    Haaretz.com

    http://www.haaretz.com/opinion/1.802858

    “These are my last words,” wrote the young man from the West Bank village of Kobar before setting out to kill settlers in the adjacent settlement of Halamish. “I am young, not yet 20. I had many dreams and aspirations, but what kind of life is this, with our women and youths murdered without justification?”
    What could we have told Abed? That their women and youths were not being murdered without justification? Abed lived in a beautiful village, in a reality that could not be uglier. His neighbor Nael Barghouti, for example, who was released from an Israeli prison after serving 33 years for murdering a bus driver, was returned to prison — in an act of terrible arbitrariness — ostensibly for violating the terms of his parole. Another neighbor, naturally, is Marwan Barghouti, who in a more just and less stupid world would have long been free ago to lead his nation.

    • [Reportage] Kobar, village d’origine du meurtrier présumé de trois Israéliens
      Par RFI Publié le 23-07-2017
      Avec notre envoyée spéciale à Kobar, Marine Vlahovic
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170723-reportage-kobar-village-meurtrier-famille-israelienne-jerusalem

      Pierres à la main, des groupes de jeunes hommes repoussent à grands cris l’armée israélienne venue en repérage dans le village de Kobar. Bientôt, des bulldozers abattront la maison de Brahim Alabed, le père de l’assaillant qui a tué trois Israéliens dans une colonie voisine.

      « C’est l’occupation israélienne qui est responsable de ce que mon fils a fait, assure-t-il. Moi je suis sûr qu’il ne voulait pas faire ça. C’est un jeune éduqué, mais c’est ce qui se passe à l’esplanade des mosquées qui a provoqué son geste. C’est cette pression israélienne qui en est la cause. »

      De petites barricades ont été érigées devant l’habitation modeste gardée par les habitants du village, bien décidés à la défendre malgré la violence de l’acte commis par le jeune Palestinien, explique Ibithal Barghouti, les larmes aux yeux.

      « L’occupation israélienne nous rend la vie difficile mais surtout misérable. Elle détruit notre pays et nos maisons. Moi je serai la prochaine après lui. Je prendrai les armes pour libérer notre pays. »

      Une destruction qui devrait intervenir très prochainement dans un contexte de tensions croissantes en Cisjordanie.