• Admission post-bac, cas d’école des algorithmes publics ?
    http://www.internetactu.net/2017/07/28/admission-post-bac-cas-decole-des-algorithmes-publics

    Admission Post-Bac (APB) est chaque année le passage obligé pour près de 800 000 lycéens qui souhaitent poursuivre des études supérieures. Ce dispositif national qui distribue les élèves dans les formations supérieures qu’ils ont sélectionnées génère chaque année auprès des futurs étudiants et de leurs familles inquiétudes et angoisses légitimes, (...)

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    • À l’origine, rappelle le chercheur, l’adoption a surtout été motivée par une simplification et une rationalisation de gestion. Avant ces systèmes, chaque élève candidatait à une université, ce qui posait des problèmes quand ils ne venaient pas et ne prévenaient pas, car il était difficile de connaître les effectifs réels et adapter l’offre à la demande. Dans d’autres pays, comme le Chili, l’adoption d’un système centralisé a eu surtout pour motivation de limiter la corruption et de favoriser la transparence. En Norvège, la motivation avait pour objectif d’améliorer l’efficacité pour mieux faire se marier les aptitudes des candidats avec les prérequis des formations. Là-bas, on prend en compte les résultats scolaires pour opérer le classement (si les comparaisons internationales vous intéressent, signalons également l’article du Président de l’université Paris Descartes, Frédéric Dardel, qui revenait il y a peu sur les systèmes mis en place en Europe). Enfin, d’autres objectifs ont émergé encore. En France et en Belgique notamment, on a intégré un objectif de mixité sociale, notamment dans le secondaire, pour faciliter l’accès à certaines formations d’élèves d’origine modeste. Les élèves boursiers parisiens ont forcément leur premier voeu dans Affelnet. Au collège à Paris, la prise en compte des critères sociaux vise à rééquilibrer la composition sociale des collèges, qui est très ségréguée dans la capitale.