ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Valérian, la scène finale : lui et elle sont seuls dans l’espace dans une vieille capsule, ils ont deux heures à remplir avant l’arrivée des secours ; la fille – qui l’a jusque là envoyé péter parce qu’il a été un dragueur lourdingue pendant tout le film – s’offre à lui parce qu’il a été super-héroïque, et ils se roulent des pelles pendant que la caméra s’éloigne.

    Oui : en 2017, le-film-français-le-plus-cher-de-toute-l’histoire-du-cinéma pense que c’est une bonne idée de conclure comme ça. (Merde, Luc, même Roger Moore est mort.)

    • Sincèrement, comme interprétation de la BD, je trouve qu’il ne s’en est pas si mal sorti. Ça aurait pu être moins bien. Le spectacle est présent, la qualité graphique est bien là elle aussi. Même certains côté relou « à la Taxi » présents dans le 5ème élément ou Lucy sont absents de ce film là, ça en est surprenant...

    • Aaaaah !! ne me spoilez pas hein !
      J’ai pas encore lu la BD (honte) mais je me rends compte avec tous les articles sur le film que j’ai raté quelque chose, ce que je vais réparer rapidement.
      Mais du coup, je vais sûrement devoir voir le film (pour en profiter au cinoche) avant d’avoir lu l’œuvre originale.
      Dilemne...

    • Sincèrement, pour une BD écrite dès les années 60, c’est exceptionnel, c’est un monument. Les lire et les relire est à chaque fois un ravissement. Par contre, acheter les 22 à la fois, ça peut être un petit peu lourd au niveau budget... Il vaut sans doute mieux trouver une bonne médiathèque.

      Besson n’a pas la capacité pour rendre compte de la subtilité des intrigues et des rapports entre les gens (en particulier les rapports entre les deux personnages principaux comme déjà indiqué par Arno). Mais... Besson est plutôt en phase avec pas mal de monde. Alors... Regretter l’intrigue ou les entorses à la BD, du fait que c’est moins subtile... Bon... Tant pis. Respecter cette subtilité aurait engendré les remarques inverses... d’autres personnes.

      Quant aux gens qui critiquent, parlent de plagiat de la part de Besson (je ne parle pas de toi nicod_) et qui avouent n’avoir jamais lu la série... Bon... Là aussi, y-a comme un manque de subtilité.

    • Alors franchement, je ne cherche pas à faire une critique du film : c’est du Besson, donc pour le coup je n’en attendais rigoureusement rien.

      J’ai toujours pensé que les films de Besson, ça a toujours été une épouvantable enfilade de clichés. Et même pas dans le style référentiel, qui pourrait satisfaire les geeks ou les amateurs de cinéma de genre, mais juste des clichés façon série TV ricaine, à la TF1, pour un public qui va au cinéma une fois par an.

      Mes remarques ci-dessus, c’est pour signaler que, parmi les clichés de son dernier film (« le plus cher tout ça », « ça fait 30 ans que j’en rêve »…), on termine le film avec une scène de reward sex aussi datée et navrante que la fin des James Bond des années 80, et que lorsqu’on veut évoquer un génocide dans un film de pur divertissement, on ne se gêne pas récupérer les usuelles références au génocide nazi.