Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • S’il existe quelque chose comme le « # féminisme blanc », l’#idéologie de l’#identité de #genre en est vraiment l’incarnation parfaite. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2017/08/01/sil-existe-quelque-chose-comme-le-%E2%80%89feminisme-blanc%E2%80%

    « Le sexe et le genre sont beaucoup plus complexes et nuancés que les gens l’ont longtemps cru. Définir le sexe comme une réalité binaire invite à y voir un simple commutateur électrique : allumé ou éteint. Mais en fait, le sexe ressemble beaucoup plus à un interrupteur-gradateur, avec beaucoup de gens assis quelque part entre les catégories d’homme et de femme, aux plans génétique, physiologique et/ou mental. Pour refléter cette gradation, les scientifiques décrivent maintenant le sexe comme un spectre.

    Malgré ces éléments probants, les gens s’accrochent à l’idée que le sexe est binaire parce que c’est l’explication la plus simple à croire. Elle est conforme aux messages que nous voyons dans les publicités, les films, les livres, la musique — essentiellement partout. Les gens aiment les choses familières, et la structure binaire est familière (surtout si vous êtes une personne cisgenre qui n’a jamais eu à faire face à des problèmes d’identité sexuelle). »

    Mais les féministes ne soutiennent pas que le sexe est réel parce que c’est « l’explication la plus simple à croire », ou en raison de ce que les médias nous disent. Nous soutenons que le sexe est réel, car dès le moment où une échographie révèle qu’un bébé est de sexe féminin, son #assujettissement commence. Et bien que « l’identité de genre » soit présentée comme un enjeu dont le féminisme doit s’occuper, elle est, comme l’explique Rebecca Reilly-Cooper, en contradiction absolue de l’analyse féministe du sexe biologique comme axe d’#oppression :

    « La sujétion historique et continue des femmes n’est pas apparue parce que certains membres de notre espèce choisissent de s’identifier à un rôle social inférieur. (Laisser entendre que c’est le cas serait un acte flagrant de blâme des victimes.) Elle est apparue comme un moyen pour les hommes de dominer la moitié de l’espèce qui peut porter des enfants et d’exploiter son travail sexuel et reproductif.

    • tout cela est très très complexe. Effectivement l’idée qu’il y ait une identité (individuelle) de genre et pas une construction (sociale) du genre sur la base de critère physique peut conduire à nier la spécificité de l’oppression sexiste.

      Mais pour fréquenter des femmes et des hommes trans, n’est ce pas aussi nier leur vécu, et donc créer une oppression, que de dire qu’il n’y pas d’identité de genre subjective et individuelle ?