A l’école d’architecture de Lomé, défense de copier les villes occidentales
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La jeune Togolaise est l’architecte urbaniste de ce modeste parc urbain, dit « parc FAO ». « On aurait pu construire encore une tour sur ce terrain, faire du moderne, sans penser à la protection de l’environnement. Mais on a décidé de transformer ce parc délabré en espace vert agréable et, surtout, fait avec des matériaux locaux. » De fait, les clôtures sont en #bambou de la région des Plateaux, les #pierres_taillées de l’arcade d’entrée viennent de Kpalimé, à 120 km, et bientôt la petite bâtisse commercialisera des produits alimentaires togolais.
#architecture #environnement #enseignement #savoir-faire #transmission
Les experts qualifient cette conception d’« architecture vernaculaire ». Ou comment construire des bâtiments en tenant compte des matériaux locaux disponibles, du climat et des traditions. « Dans l’#architecture africaine, c’est ce qui fait le buzz en ce moment. J’ai appris cela à l’école et je l’intègre dans beaucoup de mes projets, car je pense qu’il est grand temps que les architectes africains prennent des mesures idoines pour que la construction de nos espaces ne soit pas calquée sur les villes occidentales », soutient Rolande Konou Akpedze en se dirigeant vers son ancien campus.
Travaux pratiques
Son école, c’est l’#EAMAU, l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’#urbanisme. Une école unique, ou presque, en Afrique de l’Ouest, fondée en 1976 par l’Organisation commune africaine et mauricienne (#OCAM, disparue depuis) et qui a déjà formé plus de 1 000 professionnels aux problématiques du bâtiment durable et de l’#architecture_vernaculaire.