AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • A propos des racines et des excroissances du négationnisme - Luftmenschen
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-negationnisme-noyau-dur-et-satellites-101552144.html

    Dans la deuxième partie des années 2000, en France et ailleurs, les militants négationnistes sont devenus non seulement fréquentables, mais très fréquentés et courtisés : au fur et à mesure de l’expansion de l’extrême-droite-organisée, leur public s’est élargi. Des dictatures, au premier rang desquelles l’Iran les ont soutenus et leur ont offert des moyens de propagande inédits. Dans le même temps, à gauche, les négationnistes bénéficient du soutien de plus en plus répandu de figures intellectuelles et d’une base assez vaste sous couvert de défense de la liberté d’expression ou d’ « antisionisme ». Le négationnisme est devenu un des pivots, une des centralités autour desquelles s’articule la synthèse néo-fasciste entre des éléments venus de tout le spectre politique.
     
    Décrypter les lignes de force au moyen desquelles le négationnisme se diffuse, dessiner les contours d’une mouvance qui va bien au delà des négateurs assumés, est donc nécessaire ; nous essaierons ici de commencer ce travail en nous intéressant à deux schémas de pensée intrinsèques à la sphère négationniste et à ses soutiens, la soi-disant défense de la liberté d’expression et le relativisme.