• Le Crous de Rennes annule une expérimentation de « lits connectés » dans une cité universitaire
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/07/le-crous-de-rennes-annule-une-experimentation-de-lits-connectes-dans-une-cit

    Des étudiants surveillés jusque dans leur lit. Un article du quotidien Ouest-France, publié sur son site Internet et qui faisait la « une » du journal jeudi 6 septembre, rapportait une étrange expérimentation dans la résidence universitaire Maine 1, à Rennes. Une dizaine de lits escamotables de cette résidence, récemment rénovée, ont été équipés de capteurs électroniques afin d’analyser l’usure des lits et de planifier les travaux de maintenance.

    Conçu par une filiale de la PME vendéenne Espace Loggia, ce dispositif doit permettre d’effectuer des opérations de maintenance préventive et d’éviter les dégradations. Mais, comme le souligne Ouest-France, la présence de capteurs sur un lit suscite également de vives inquiétudes pour la vie privée des étudiants concernés, d’autant plus que, selon le quotidien, qui cite le patron de l’entreprise, les capteurs seraient capables de déterminer qu’un grand nombre de personnes est assis sur le lit, ou encore d’envoyer « en cas d’urgence » un SMS à un agent technique.

    Des propos démentis le lendemain par Espace Loggia, qui affirme ne jamais avoir dit que son outil permettait de faire cela – et qui assure que ses capteurs ne constituent pas un outil de surveillance. « L’objectif, c’est de faire de la maintenance à long terme de lits escamotables ; nous ne sommes pas Google, nous ne cherchons pas à savoir ce que font les étudiants », explique l’entreprise au Monde, qui ajoute par ailleurs que le programme de collecte des données n’a pas démarré, et que ces dernières seraient « anonymisées ».

    #IoT #surveillance #nous_ne_sommes_pas_Google !

    • Il y a eu « pire » dans le passé même pas si lointain aux Usa grande démocratie devant l’Eternel, Canada, Israel, Uk : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201609281027963256-laboratoires-secrets-experiences-humains des orphelins au Canada servaient de cobayes aux laboratoires en toute impunité, ils étaient « prêté » par les responsables religieux de l’orphelinat : https://fr.sputniknews.com/opinion/201512151020295660-orphelins-duplessis Israel juste après la seconde guerre des enfants de déportés enlevé à leurs parents et des enfants de juifs yéménites « jugés » "noirs" également victimes des laboratoires ou instituts privés :https://www.letemps.ch/monde/2017/07/16/terribles-experimentations-jeune-israelien enfants sépharades considérés comme « inférieurs » disparus dans le même cadre : https://www.letemps.ch/monde/2016/06/23/enigme-enfants-juifs-sefarades-disparus Horrible quand on sait que les nazis faisaient des expérimentations ! Usa enfants cobayes pour la recherche sur le SIDA scandale : https://www.dailymotion.com/video/xzfcu9

    • Ces #capteurs mesurent trois points : l’usure des câbles, l’état des fixations murales et la présence de parties déformées. [...]
      À ceux qui se demandent pourquoi ce choix d’un lit qui flirte avec #1984, plutôt qu’une conception plus solide, Paul Malignac rétorque : « la confiance n’exclut pas le contrôle. On fait confiance aux ascenseurs ou aux avions, mais on est bien content que des vérifications soient faites ».

      https://www.nextinpact.com/news/105122-big-brother-dans-lits-connectes-detudiants-la-reponse-concepteur-

      #iot

    • Dormez tranquille braves étudiants.
      http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/09/dormez-crous-rennes.html

      Le problème réside dans la rhétorique utilisée pour se dédouaner de toute utilisation abusive à des fins de surveillance, rhétorique qui est, hélas, parfaitement caractéristique des arguments des tenants d’une surveillance et d’un fichage généralisé.

      Différents capteurs sont effectivement installés sur ces lits connectés, de fait des lits escamotables, bardés de plusieurs pièces techniques. « L’idée est de mieux anticiper d’éventuels dysfonctionnements avant même que la panne ne soit perceptible par l’utilisateur » veut tempérer le patron de cette PME (...)."

      Bingo. Détecter des dysfonctionnements avant qu’ils ne se produisent, ou avant même que l’utilisateur ne les observe ou ne les ressente, c’est justement ça le principal danger et la première caractéristique d’une société de surveillance. Car précisément cela justifie rétroactivement une surveillance globale, permanente, et entérine le constat selon lequel on ne fait pas une omelette de surveillance efficace sans casser des centaines de milliers d’oeufs de faux-positifs très problématiques. Ou pour le dire autrement, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être surveillés. Ben si justement.

      [...]

      Ce que l’on tente de nous faire accroire, c’est que le contrôle est le préalable causal hors lequel aucune confiance ne peut être établie. […] C’est d’ailleurs pour cela que l’on "donne" ou que l’on "accorde" sa confiance. Mais on ne "donne" pas un contrôle. Par nature et par essence le contrôle s’établit sur la base d’un désaccord supposé ou postulé. L’inverse donc de la confiance. *Choisir de contrôler c’est choisir de ne pas faire confiance.*