La Suisse est le seul pays à s’être prononcé contre un nouvel instrument juridique pour la protection des paysans
Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
►http://www.ppp.ch/nc/fr/francais/archivesgenerales/single-news/article/46/577
Un point important qui devrait figurer dans la déclaration des Nations Unies pour la protection des droits des paysannes et des paysans est la reconnaissance de leurs droits sur leurs semences traditionnelles. Condition sine qua non pour la survie de la petite paysannerie dans les pays du Sud puisqu’elle n’est pas en mesure d’acheter au prix fort les semences brevetées des grands semenciers. Il s’agirait là de la toute première fois qu’un instrument de droit international ferait référence à cette question cruciale. Ce que ne sauraient tolérer, semble-t-il, les #multinationales agrochimiques qui se partagent désormais le marché mondial des semences, dont certaines, telle Syngenta, ont leur siège en Suisse. « Leur influence aurait-elle davantage de poids que celle de millions de paysans à travers le monde ? » demande Catherine Morand, membre de la direction de SWISSAID.