• « Aider d’autres villes à monter et renforcer un outil commun » : présentation du réseau Mutu dans CQFD
    https://atelier.mediaslibres.org/Aider-d-autres-villes-a-monter-et-renforcer-un-outil-commun-pr

    Une matrice de site web facilement réappropriable, ainsi que l’énergie émanant de collectifs locaux a permis à une quinzaine de sites « Mutu » francophones de voir le jour entre 2013 et aujourd’hui. « Mutu » ? « 
    Le réseau s’est constitué autour du projet de “mutualiser” des expériences, des outils et des compétences pour aider d’autres villes à monter et renforcer le site qu’elles voulaient. Il s’agit de permettre aux militant·e·s, et plus largement aux habitant·e·s d’un territoire, de se doter d’un outil commun. Celui-ci appartient à toutes les personnes qui se retrouvent localement dans les idées anti-autoritaires. Et qui partagent l’ambition d’une diffusion large des différentes activités politiques, comme de tout ce que le quotidien peut donner à penser », résument quelques-unes des personnes investies.

    Iaata (Toulouse), Paris-luttes, La Rotative (Tours), Mars Infos (Marseille), Expansive (Rennes), Renversé (Suisse romande), etc. Chaque site conserve son indépendance et son fonctionnement propre, organisé autour d’un collectif d’animation. Mais tous se retrouvent régulièrement en chair et en plumes pour échanger pratiques et savoir-faire, infos et bons tuyaux. Plus concrètement, une charte en sept points précise l’esprit du réseau : les idées anti-autoritaires, la publication participative, l’aide à la publication, la volonté de diffusion large, l’ouverture et l’ancrage local, l’entraide entre sites. Ce beau mélange est un peu à la presse ce que le molotov est au cocktail, une explosion d’infos utiles, engagées et rafraîchissantes. Une manière pour celles et ceux qui font vivre les sites Mutu de nourrir la lutte sans la quitter des yeux, en opposition directe avec les géants de la com’ tels Facebook ou Twitter : « Face à l’hégémonie croissante des multinationales de la communication numérique, des réseaux sociaux imposés, expliquent-ils, on construit un peu des ZAD numériques locales. »