alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • De la fiction à la falsification. A propos du Redoutable, de Michel Hazanavicius – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/redoutable-hazanavicius

    Traiter cinématographiquement de Jean-Luc Godard, et singulièrement de Godard en 1968, implique nécessairement de porter un regard et un propos non seulement sur le cinéaste et le cinéma mais aussi sur l’engagement, celui des artistes aussi bien que l’engagement ordinaire.

    C’est, sans en avoir l’air, ce à quoi s’essaye Michel Hazanavicius dans son dernier opus, Le redoutable. Derrière des airs de comédie, le film nourrit un air du temps anti-68. C’est au décryptage des attendus politiques du film que se livre David Faroult dans un article publié initialement sur le site Débordements.

    [...]

    Pour cela, il faut signaler certaines de ses fantaisies historiques et prendre la mesure de leur caractère éminemment délibéré. Même si un film de fiction n’est pas comptable des libertés qu’il prend avec l’histoire, ses écarts vis-à-vis des faits connus ou établis sont, au moins, interprétables. De sorte qu’il y a lieu dès maintenant, pour éviter toute confusion, de distinguer « Jean-Luc Godard » (entre guillemets), le personnage fictif du film Le Redoutable, de Jean-Luc Godard la personne réelle, que Hazanavicius lui-même, à sa conférence de presse cannoise, tient pour un des « cinéastes importants comme il y en a cinq, six dans l’histoire du cinéma[3] ».

    #cinéma #godard