• Les étudiants infirmiers vont mal
    http://www.lejdd.fr/societe/sante/les-eleves-infirmiers-vont-mal-3437915

    EXCLUSIF - Une étude menée auprès de 14.000 étudiants en soins infirmiers alarme sur leur état de stress et leurs santé psychique. Des indicateurs affolants.

    Le bilan de santé des étudiants en soins infirmiers est alarmant. Une enquête inédite, réalisée par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI), et dont le JDD publie les résultats en exclusivité, révèle que la moitié des 14.000 étudiants interrogés estiment que leur état de santé s’est dégradé depuis leur entrée en formation ; les trois quarts (75,4%) sont épuisés physiquement ; un tiers sont sujets à des crises d’angoisse ; un quart (26,2%) estiment être en mauvaise, voire en très mauvaise santé psychique.

    • peu de chose en ligne sur le site du JDD

      L’état de santé des étudiants en soins infirmiers est « préoccupant »
      http://www.europe1.fr/sante/letat-de-sante-des-etudiants-en-soins-infirmiers-est-preoccupant-3438185

      Leur santé dégradée depuis le début de leur formation. Cette enquête « menée auprès de 14.055 étudiants en soins infirmiers » par la Fnesi du 23 février au 9 avril, via les réseaux sociaux, mails et par voie de presse, « révèle que la moitié des étudiants estiment que leur état de santé s’est dégradé depuis leur entrée en formation », écrit le JDD. Une précédente enquête en 2015, toujours de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers, avait révélé que la formation était vécue comme « violente dans la relation avec les équipes encadrantes » pour 44,61 % d’entre eux.

      Harcèlement. Dans cette nouvelle enquête, « plus d’un tiers des étudiants infirmiers déclarent avoir été harcelés par un soignant au cours de formation ». « On a voulu en savoir plus sur cette souffrance et on a voulu obtenir des données concrètes pour pouvoir dresser un état des lieux. Même si nous étions conscients des problèmes, l’enquête est stupéfiante et certains résultats vraiment préoccupants, » explique au journal Antoine Jourdan, vice-président de la Fnsei chargé de l’innovation sociale.

      aucune mention du sexe des « harcelés », sachant qu’en 2004, presque 90% des étudiants étaient des femmes.