enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Jugée pour avoir « brisé la loi du silence » sur les maltraitances d’enfants handicapés

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/19/jugee-pour-avoir-brise-la-loi-du-silence-sur-les-maltraitances-d-enfants-han

    Comme trois lanceurs d’alerte, Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.


    A l’aube de son procès, alors que trois compagnons d’infortune ont, eux, été condamnés, Céline Boussié se dit « d’une sérénité absolue », forte d’une myriade d’éléments attestant qu’elle « n’a pas menti ».

    Pour ne pas connaître le même dénouement judiciaire, Céline Boussié a mené pendant cinq ans « une résistance de l’intérieur », en recueillant « un maximum de preuves ». De guerre lasse, elle craque en mai 2013. Arrêtée par son médecin, elle dépose un signalement auprès de l’agence régionale de santé Midi-Pyrénées (ARS), qui diligente une enquête. Le rapport de 400 pages, rendu à l’automne de la même année, fait état de « graves dysfonctionnements susceptibles d’affecter la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral, le respect de la dignité des jeunes accueillis ».

    Sur les dix plaintes déposées contre l’institut par des familles et celle déposée par la ministre de l’époque, aucune n’a abouti à un procès. Pour le sien, Céline Boussié n’a pu compter sur le soutien d’aucun employé ; seules deux familles viendront témoigner en sa faveur – même si, à l’extérieur, elle bénéficie de nombreux appuis, dont la CGT-santé et le collectif des lanceurs d’alerte dont elle est membre.

    • Dix dépots de plainte par les familles d’enfants maltraités qui passent à la poubelle par contre la plainte pour diffamation contre la lanceuse d’alerte passe au tribunal...

      En octobre 2014, l’ARS a renouvelé l’agrément du centre, en réduisant sa capacité d’accueil de 85 à 55 places, assurant que, désormais, les enfants sont logés « dans des conditions convenables ».

      Les conditions sont sensées avoir toujours été « convenables » sinon il n’y aurais pas de plainte pour diffamation. Surtout que la dame est partie en 2013 à l’époque ou les conditions n’étaient pas "convenables" de l’aveux de l’ARS elle même.