#Togo - Desir dalternance au pouvoir - Togo, premier test pour Emmanuel Macron
Mercredi, 20 Septembre 2017
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Autant le soulèvement populaire burkinabè qui a fait partir Blaise Compaoré du pouvoir en 2014, était un test pour François Hollande, autant le Togo l’est pour son successeur Emmanuel Macron. « J’agirai envers l’Afrique loin des réseaux de connivence ». Cette phrase est de l’actuel président français. Il se prononçait ainsi sur les relations françafricaines quelques heures après son accession au pouvoir. Aujourd’hui sa réaction est attendue devant la soif d’alternance qu’expriment les Togolais en descendant dans les rues pour réclamer le retour à la Constitution de 1992 et non un référendum que le pouvoir planifierait en coulisse.
Les élections en Afrique revêtent aussi des enjeux économiques pour les puissances étrangères. Dans la fièvre de l’aspiration profonde des peuples, les multinationales font des calculs pour la préservation de leurs intérêts au détriment des populations. Au Togo, le groupe Bolloré, un des fleurons de l’économie française, qui développe un impérialisme économique, tel un appétit insatiable d’un squale sur les côtes africaines, est souvent présent dans les intrigues électorales. Il a réussi à faire partir le groupe Progosa du Port autonome de Lomé (PAL). C’était sur un coup de boutoir de Nicolas Sarkozy, ancien président français et ami de Vincent Bolloré que ce dernier est parvenu à arracher le juteux marché du PAL. Les intérêts économiques travestissent très souvent le destin des pays africains francophones. Et c’est un point non négligeable dans la situation actuelle au Togo.