gata

garçon blanc hétéro. de nationalité française.

    • Peut-etre que c’est pas du tout nouveau mais je viens de le decouvrir : sur rezo.net, les depeches sont « classees » selon la date de parution de l’article en lien (ici, le 22 septembre), et non selon la date d’edition sur rezo (ici, le 26 septembre). C’est exact ?

      Et autre chose aussi, pas tres important mais pour info : pour ce seen, « 7h36 » ou « rezo » partagent mais je ne recois pas de mail, alors que ca marche pour les autres comptes (case ’partage’ cochee dans mes preferences).

    • « Le ministère du travail dément les accusations de militantes féministes », dépêche AFP...

      Pas de barème pour les victimes de harcèlement sexuel ayant pris acte de la rupture de leur contrat de travail, selon le ministère du travail
      27 septembre 2017
      http://www.avft.org/2017/09/27/de-bareme-victimes-de-harcelement-sexuel-ayant-pris-acte-de-rupture-de-contrat

      La réponse ne s’est pas faite attendre une fois nos inquiétudes rendues publiques : « le barème ne s’appliquera pas si le juge reconnaît que la prise d’acte est bien fondée sur des actes de harcèlement », affirme la Direction Générale du Travail à l’AFP. Et c’est tant mieux.

      Praticiennes tout au long de l’année du droit du travail, nous pouvons donc parier sur ce qui se passera in concreto devant les juridictions sociales : Les salariées victimes de harcèlement sexuel brandiront la dérogation au plafonnement et les employeurs leur répondront : Que nenni, vous avez volontairement rompu votre contrat de travail !

      Bien sûr, nous avons déjà réfléchi à une parade et commençons à affûter des arguments. Bien sûr, cela peut fonctionner. Mais pas forcément. Pas devant tous les juges. Et ça peut prendre beaucoup de temps.

      Il aurait été tellement plus simple que le gouvernement inscrive dans cette ordonnance qu’il n’existe aucun plafonnement des dommages-intérêts pour les salariées harcelées sexuellement (et pour toutes les autres atteintes particulièrement graves) quel qu’ait été le mode de rupture de leur contrat de travail.

      Sans cette précision et à défaut de débats parlementaires éclairants, lorsque cette question se posera devant un Conseil de prud’hommes, nous produirons la dépêche AFP intitulée : « Le ministère du travail dément les accusations de militantes féministes » dans laquelle une avocate, par ailleurs membre du MEDEF des Hauts-de-Seine selon son site internet, affirme que le barème ne s’appliquera pas.

      Si même le MEDEF le pense, c’est imparable.

      Marilyn Baldeck
      Déléguée générale

      (Sur le site de l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail)

    • Article de Mediapart : « Les ordonnances affaiblissent les victimes de harcèlement » (28 septembre 2017, Louise Fessard)
      https://seenthis.net/messages/633093

      Dans Elle du 22 septembre :
      Loi travail : quel impact pour les femmes ?
      http://www.elle.fr/Societe/Le-travail/Faire-bouger-les-choses/Loi-travail-quel-impact-pour-les-femmes-3544652

      Sophie Pochic, sociologue, directrice de recherche au Cnrs

      « Les femmes, notamment ouvrières et employées, sont déjà vulnérables : elles occupent trois CDD sur cinq, 80 % des temps partiels et sont surreprésentées dans les secteurs non syndiqués. Un nouveau Code du travail qui facilite les licenciements, qui allonge la durée des contrats précaires, qui permet d’imposer des horaires étendus, risque de les fragiliser encore plus ! Et c’est sans parler de la disparition des CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), grâce auxquels les élus du personnel avaient acquis une expertise en matière de lutte contre le harcèlement ou de risques psychosociaux, et pouvaient saisir les tribunaux. Enfin, alors que beaucoup d’employeurs (et parfois d’élus) sont convaincus que l’égalité est "déjà là", seul un cadre juridique ultra fort peut convaincre des entreprises d’agir. En l’état, ces textes me font craindre des reculs pour les femmes. »