• « Pour la première fois j’envisageais donc la famille – pas la mienne, naturellement, ceci expliquant sans doute cela – comme une réponse possible à l’accélération générale des mouvements, une solution de repos autre que la solitude, tout en restant lucide sur le caractère transitoire de cet état, occasionnel, éphémère. Mais enfin, certains jours de pluie, de neige ou de grand vent, on pouvait toujours rebrousser chemin, s’approcher à pas comptés de la maison, se dire que la vie tenait dans cette poignée de présences inquiètes et chaleureuses, et avancer sans crainte. »

    Mathieu Riboulet, Quelqu’un s’approche