alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • La presse féminine est-elle le tombeau de l’émancipation féminine ? – Mondes Sociaux
    http://sms.hypotheses.org/10166

    Nombre de journalistes et de scientifiques partagent une même posture : la presse féminine ne serait qu’un amas de normes aliénantes pour les femmes. Pire, leur production ne vanterait que le soin des apparences, la gestion du foyer et de la famille, les soins des enfants, une sexualité libre et épanouie, un travail émancipateur, un mode de vie plus écologique etc. Autant de recommandations indiquant aux femmes comment faire, comment être, selon des modèles figés et des injonctions commerciales. Il ne s’agit pas de s’opposer à ce constat mais de revenir sur l’histoire de cette presse et de ses contenus pour tenter de comprendre les enjeux complexes de la première presse de France.

    Pour étudier l’histoire de la presse féminine française et des normes de féminité qui y sont diffusées, le magazine Marie-Claire représente une bonne source. Il est fondé en 1937 par Jean Prouvost, figure majeure du paysage de la presse française, avec la collaboration de Marcelle Auclair, journaliste spécialisé dans l’écriture destinée aux femmes. Leur objectif est de s’adresser à « toutes les femmes » sans autre distinction – a priori – qu’une communauté de sexe. Leur projet s’inscrit dans un contexte d’évolution de la presse magazine, marqué notamment par le développement d’un grand nombre de titres spécialisés.

    • une sexualité libre et épanouie

      Non que je sois grand lecteur de cette presse, j’en reçois quand même pas mal les éclaboussures sur les tables basses des très nombreuses salles d’attente que je fréquente avec mes très nombreux enfants et l’écho qui me revient de ces encouragements à cette fameuse sexualité libre et péanouie tend nettement plus du côté de l’acceptation de standards super masculins. C’est quand même souvent des rubriques du genre, les trucs qui vont le faire craquer ! (et c’est un peu toujours les deux ou trois mêmes trucs)