• @raspa Tu te souviens de ce fameux article / interview du directeur de l’Observatoire des Inégalités ? http://www.slate.fr/story/141983/declassement-diplomes-inegalites
    On avait pas mal échangé sur ce qui fait qu’on n’est pas précaire malgré des revenus de la catégorie « Pauvre », grâce aux filets sociaux, capitaux sociaux, culturels qu’on possède etc.
    J’ai l’impression que ce bouquin qui vient de sortir documente bien tout ça :
    https://agone.org/lordredeschoses/lesclassessocialeseneurope

    Les classes populaires européennes ont été touchées de plein fouet par la crise : l’expérience du chômage et de la précarité fait partie de leur quotidien et constitue un marqueur qui les distingue des autres classes. Un autre trait récurrent est la pénibilité physique au travail, qui touche davantage les actifs peu ou pas qualifiés dans la quasi-totalité des pays européens. Pourtant, ces inégalités dans le monde du travail n’ont guère été prises en charge politiquement : la délégitimation du monde ouvrier s’est accompagnée d’une occultation de la déstabilisation des classes populaires.

    Visiblement, ça remet bien les pendules à l’heure sur le fait que ce sont les classes populaires qui subissent le plus, même si c’est pas elles qu’on entend...