Ce qui a pour effet de réduire le déficit des comptes sociaux et la part des prestations sociales dans le PIB : ces dernières représentaient 31,9 points de PIB en 2015, soit une baisse de 0,2 point par rapport à 2014, sachant que l’ensemble des dépenses de protection sociale (versement des prestations + frais de gestion et financiers) comptaient pour 34 % de la richesse nationale. Un ralentissement que l’auteur de l’étude explique par les réformes passées en matière de maîtrise des dépenses et par la faiblesse de l’inflation. Une majorité de prestations sont en effet indexées sur la hausse des prix et non pas sur les salaires. Or tendanciellement, les salaires augmentent plus vite que l’inflation. Résultat, une indexation sur l’inflation est meilleure pour l’équilibre des caisses de l’Etat mais moins bonne pour les allocataires qui voient leurs prestations baisser.
Les pauvres sont de moins en moins bien aidés, mais Youpi !, les comptes s’améliorent !
C’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ?
#économie #pauvreté