Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • [Témoignage] Contre la #malnutrition, a-t-on tout essayé ?
    http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/509/tmoignage_contre_la_malnutrition_a_t_on_tout_essay

    Avec seulement trois écoles publiques, une quarantaine d’écoles communautaires ont vu le jour. Kangemi Ressource Center, qui existe depuis 2008, est un centre éducatif qui permet aux écoles locales d’avoir accès à une bibliothèque, une salle d’ordinateur et de bénéficier de programmes d’éducation, y compris d’éducation à la santé et à l’hygiène (notamment hygiène dentaire et lavage de mains).

    Le centre distribue également de l’eau potable pour les habitants des bidonvilles grâce à un système de filtration. Il s’agit d’un lieu de vie inspirant, animé par de gens passionnés par l’éducation et créé par une femme franco-belge qui a passé une dizaine d’années sur place pour tisser des liens avec les populations locales, des bénévoles et des mécènes.

    Ayant été particulièrement marquée par le succès du programme Nutrissimo Junior en France, je cherchais un support adapté pour les pays en développement afin d’effectuer des formations nutrition/hygiène de façon ludique. Ainsi ai-je identifié le jeu Nutricartes, conçu par des pédiatres français pour apprendre à classer les aliments entre différentes catégories : aliments de construction (protéines animales et végétales), aliments d’énergie (glucides, lipides), aliments de protection (légumes verts, fruits) et les boissons. Avec un plateau de jeu et 150 cartes photos d’aliments, le but est de faire comprendre l’utilité d’une alimentation variée pour grandir et rester en bonne santé. Rien d’autre que du bon sens, mais qui s’avère fort utile dans ce contexte.

    Les futures mères devraient également être sensibilisées à l’importance de l’alimentation des « 1.000 premiers jours »*. C’est durant cette période cruciale que se construit la santé du futur adulte et que la consommation de protéines revêt une importance particulière. Si certaines protéines animales (viande, poisson) sont souvent jugées trop chères pour les populations locales, les œufs sont plus abordables et les protéines végétales (lentilles, pois chiches, haricots…) semblent plus ancrées dans les habitudes alimentaires.

    L’ugali, farine de maïs cuite à l’eau est aussi très répandue dans l’alimentation kényane car elle est peu chère et nourrissante, mais elle a une faible densité nutritionnelle. Aussi convient-il d’expliquer que l’alimentation sert avant tout à apporter des nutriments destinés à donner de la force, des vitamines et de l’énergie, et pas uniquement à assouvir sa faim. Les aliments issus de notre mode de vie occidental ont également fait largement leur apparition, notamment bonbons, gâteaux sucrés et Coca Cola… qui est moins cher que l’eau !