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  • ’’Repassage de seins’’ : Une autre mutilation… qui continue ses ravages au Cameroun | Africatime
    http://fr.africatime.com/articles/repassage-de-seins-une-autre-mutilation-qui-continue-ses-ravages-au-c

    15/06/15

    Selon une étude réalisée en 2013 par l’Institut pour la Recherche, le Développement Socioéconomique et la Communication (Iresco) pour le compte de la GIZ sur ce fléau a révélé que la pratique touche encore près de 12% d’adolescentes dans ce pays d’Afrique centrale. « Les jeunes filles de 11 à 14 ans, soit 38 % environ des victimes, apparaissent comme les plus touchées », indique le document.

    Comment le repassage des seins s’opère-t-il ?

    Selon l’anthropologue Camerounais, Dr Flavien Ndonko, qui a réalisé plusieurs travaux de recherches sur le sujet, explique que pour faire disparaître les seins, il est plus souvent utilisé les pilons ou les pierres à écraser les condiments, préalablement chauffés.

    Le scientifique indique que les peaux de bananes plantains, de feuilles et de serviettes chaudes sont aussi utilisées pour être frotté vigoureusement sur les poitrines frêles, nues de ces jeunes filles. « A cause de la croissance, ces poitrines de ces adolescentes sont douloureuses », confie Dr Ndonko.

    L’anthropologue révèle que d’autres personnes utilisent des « serres-seins » ou du sel et du pétrole pour masser les seins naissants. Des pratiques rituelles sont également sollicitées comme tactiques. Elles consistent à organiser des cérémonies aux cours desquelles, les jeunes filles embrassent le tronc d’un bananier et tournent autour de celui-ci pour que la poitrine reste lisse comme le tronc de cette grande plante à feuille longue.

    #seins
    #femmes
    #mutilations_sexuelles