• 1er novembre - Assurance chômage - Les MEDEF, FO et CFDT font les poches des intérimaires et des + de 50 ans _CGT chômeurs
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    Les intérimaires : Une baisse d’allocation jusqu’à -28%

    Les intérimaires qui subissaient une intense précarité - illégale - liée à des contrats à la semaine, seront ceux qui subiront la plus forte baisse de leur allocation.
    Cas-type : Un allocataire qui cumulait un contrat par semaine pendant 4 mois, et qui travaillait 5 jours par semaine, était indemnisé, à l’issue de ses contrats, sur la base suivante : 

    Salaire journalier de référence : Revenu brut hebdomadaire / 5

    Mais ça, c’etait avant ! 
    A partir du 1er novembre, il sera indemnisé sur cette base : 

    Salaire journalier de référence : Revenu brut hebdomadaire / 7

    Sur une semaine, la perte est de 28%. Les intérimaires au « contrat à la semaine » vont donc voir leur allocation baisser de 28%. 
    L’argument avancé par les signataires de la convention (MEDEF, CGPME, U2P, CFDT, CFTC, CFE-CGC et FO) ? L’équité ! 
    Il est donc, pour ces signataires, « équitable » que ce soient les intérimaires, victimes de la précarité, qui subissent une baisse de leur allocation, pour renflouer les caisses de l’Unedic. 
    Pour les intérimaires, ce sera donc la TRIPLE PEINE : précarité, surmortalité au travail, baisse d’allocation. Encore bravo aux signataires de la convention. 

    Vous avez entre 50 et 53 ans ? Vous perdez un an d’allocation 

    Les précédentes conventions assuraient aux allocataires de plus de 50 ans une allocation pendant 3 ans maximum (cas où l’allocataire avait cotisé au moins 3 ans). 
    Mais ça c’était avant. 
    Désormais, la règle est la suivante : 
    Pour les moins de 53 ans, ce sera 2 ans maximum.
    Pour les allocataires qui auront au moins 53 ans au moment de leur ouverture de droit, ils pourront bénéficier de 2 ans et demi d’assurance chômage.
    Les allocataires qui auront au moins 55 ans au moment de leur ouverture de droit pourront, eux, bénéficier de 3 ans d’allocation. 
    Les signataires de cette convention trouvent normal que, au regard du report de l’âge de départ en retraite (signé aussi par la CFDT), il faut repousser l’âge qui fait bénéficier d’une durée plus longue d’assurance chômage.

    Or un pensionné sur deux démarre sa vie de pensionné en étant au chômage. Ce phénomène se développe. Les patrons aiment se « débarrasser » des « gros salaires » avant qu’ils n’arrivent en retraite, pour embaucher des « petits salaires ». 

    De plus en plus d’allocataires de plus de 50 ans basculeront donc plus vite aux minima sociaux (ASS, RSA...). Double peine pour eux donc : Virés car « coûtant trop cher », puis réduction de la durée de l’assurance chômage.

    #chômeurs #Unedic #austérité