Reka

géographe cartographe information designer - rêveur utopiste et partageur de savoirs

  • Péril mortel·le – Matti Schneider (FR) – Medium

    https://medium.com/@matti_sg_fr/p%C3%A9ril-mortel-le-eb66f21d7504

    Pour avoir une écriture épicène sans recourir à des déformations orthographiques, il suffit de changer ses habitudes grammaticales.

    Prenons l’exemple de la phrase « Les utilisateurs de l’écriture inclusive compliquent la tâche des lecteurs. » En version #PérilMortel, ça donne : « Les utilisateur·trice·s de l’écriture inclusive compliquent la tâche des lecteur·trice·s. ». Je ne vais pas ergoter, c’est vilain. Alors, quoi faire ?

    On peut écrire à l’actif en utilisant des termes génériques (épicènes) tels que « personne » ou « gens » : « Les personnes qui utilisent l’écriture inclusive compliquent la tâche des gens qui les lisent. »
    On peut énumérer les formulations féminines et masculines : « Les utilisatrices et utilisateurs de l’écriture inclusive compliquent la tâche des lectrices et des lecteurs. »
    On peut écrire à l’infinitif : « Écrire de manière inclusive complique la lecture. »
    Ou on peut écrire un billet mettant en garde le monde que les générations à venir ne pourront plus grandir en intimité avec notre patrimoine écrit. C’est selon.