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Le portail des copains

    • Non, justement, ça n’a rien à voir. Les radio, même avec la « libéralisation », reposaient toujours sur une ressource limitée (les fréquences). L’internet non. De fait, la professionnalisation (avec financement par la publicité) a facilement tué les radios libres, parce qu’une fois une fréquence professionnalisée, il n’y a plus de place (physiquement, pour ainsi dire) pour le non-marchand. Sur le Web, ça n’est pas du tout le même problème.

      Le financement du « non-marchand » introduit par ce biais est une connerie, qui continue à soutenir l’idéologie d’une « économie de la création » dans laquelle on ne pourrait pas réfléchir hors du cadre : « rémunérer les auteurs de contenu ».

      La « menace » serait la professionnalisation technique de la création sur le Web, qui ringardiserait les contenus non-marchands au point de les rendre anecdotiques – parce que ça piquerait les yeux – par rapport à l’internet marchand (beaucoup, élégant, rapide, de qualité…). Mais on en est vraiment très très très loin (depuis que je fais de l’internet, c’est même systématiquement le contraire qui se produit).

    • Y’a tout de même de vraies radios libres, associatives, qui font clairement du non-marchand aujourd’hui. j’en connais au moins deux à Marseille.