Vanderling

La conversation n’est féconde qu’entre esprits attachés à consolider leurs perplexités.

  • PILGRIM - Lilith Lane
    https://lilithlanemusic.bandcamp.com

    "Troisième album pour la chanteuse et pianiste australienne Lilith Lane. Si je précise qu’elle est pianiste, c’est juste à titre informatif puisque, sur ce nouvel album, elle n’en joue pas une seule note, à l’inverse des deux premiers, qui étaient justement centrés autour de cet instrument. On se souvient aussi l’avoir vue et entendue accompagner le norvégien Mark Steiner avec ses 88 touches. Mais, ici, point de piano. C’est même un disque minimaliste que #Lilith_Lane a enregistré, avec juste une basse (ou une contrebasse), une batterie et une guitare. Et basta ! Le seul écart qu’elle s’autorise est une basse fuzz sur « Baby elephant print (Gina) », jouée par Mike Mariconda (Raunch Hands, Devil Dogs), qui a aussi mixé le #disque dans son antre d’Austin, alors que la chose a été enregistrée à Madrid, avec des musiciens espagnols. Très international tout çà. Contrairement à ses précédents albums, aux sonorités et aux arrangements luxuriants, « Pilgrim » est nettement plus dépouillé et intimiste. Pas de grandes envolées lyriques, pas de fulgurances électriques, mais des chansons calmes, tranquilles, au mieux midtempo (comme « Champagne », et son rythme boogie lancinant, ou « Can’t get enough », rock’n’roll sautillant), des chansons qui font la part belle à la voix de Lilith Lane. On pense quelquefois aux Cowboy Junkies dans cette volonté de privilégier l’atmosphère, avec ce chant d’une apparente fragilité, comme suspendu dans un espace-temps parallèle, cette guitare en retrait qui aligne des accords velvetiens, cette basse casanière, cette batterie ne fait que ce qu’il faut pour assurer la prise. Un disque à découvrir, une fois franchi l’écueil d’une pochette pas terrible."
    Fanzine 442eme Rue

    "Une #blueswoman sur #Beast_Records ? Une belle chez la bête ? En écoutant cet album de l’Australienne Lilith Lane, on pense au cercle, finalement plutôt restreint, des blueswomen contemporaines : Polly Jane Harvey, Allison des Kills... ’Pilgrim’ a été enregistré live à Madrid et mixé à Austin par Mike Mariconda (Raunch Hands, Devil Dogs...). Le disque est sorti en vinyle et CD sous deux pochettes différentes. Ne vous laissez pas rebuter par leur aspect mystico-religieux : blues rampant, envoûtant ou séduisant déviant parfois vers la country ("Can’t Get Enough"), l’ambiance western spaghetti ("I Get Wicked") ou la méchante ballade à tomber ("Higher Than This"), ’Pilgrim’ est un fort bel album. Le genre de disque qui ne vous lâche plus après deux écoutes."
    FR, Rock Hardi

    http://beastrecords.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=127&Itemid=50
    #blues