Œil pour œil, journal dune chômeuse, Episode 205
▻http://journaldemonchom.blogspot.com/2017/11/episode-205-il-pour-il.html
Après l’histoire des Bahamas, v’là-t-y pas que la ministre de la Santé Agnès Buzyn vient d’expliquer au petit peuple « qu’on n’est pas là pour offrir des montures Chanel à tout le monde ou des verres antireflets qui filtrent la lumière bleue ».
Heu, chère madame Agnès, comment te dire les choses sans être un peu vulgaire...
Déjà commençons par le commencement. Pour avoir des lunettes, faut avoir eu un rendez-vous chez l’ophtalmo. Ici, à Nevers, faut compter trois ou quatre mois d’attente, au bas mot. Et même en cas d’urgence, si tu pètes tes carreaux, vaut mieux prendre des cours de comédie pour faire fléchir la secrétaire médicale qui voudra te filer une consultation en 2022.
Ensuite, munie d’une ordonnance, tout ce qu’il y a de plus légale, viendra le moment fatidique d’acheter les nouvelles lunettes. Dans mon cas, atteinte de vieillerie avancée, il me faut depuis dix ans des verres progressifs. Et même en tirant sur la qualité, ma note globale (avant remboursement) atteint les 700 euros. La sécu prenant en charge 14 euros et ma mutuelle, grosso modo, 300.