Cécile Alduy : « L’euphémisation permanente est un point essentiel de la sémantique macronienne »
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Cécile Alduy : « L’euphémisation permanente est un point essentiel de la sémantique macronienne »
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Ce côté « caméléon » ne doit pas surprendre : c’est le signe d’une parfaite maîtrise d’une règle d’or de la rhétorique comme art du langage : connaître son auditoire et s’y adapter pour « convaincre et séduire ». Pour autant cela comporte aussi un risque : celui d’apparaître du coup inauthentique, insincère voire manipulateur. Ce n’est jamais « Emmanuel » qui parle, mais toujours un rôle (le Président jupitérien ; le « Obama » français jeune et cool quand il est au Burkina Fasso, etc.). Cela va avec son goût des déguisements (aviateur, tennisman, joueur de l’OM) et de la mise en scène (intronisation au Louvre, discours depuis l’Acropole). L’autre risque, est que cet art du pastiche ne le fasse paraître condescendant, car toujours supérieur à ceux dont il imite les sociolectes [variétés de langues propres à un groupe social].