AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Plateforme du comité « Irradiés de tous les pays, unissons-nous ! », 1987 « Et vous n’avez encore rien vu…
    http://sniadecki.wordpress.com/2012/04/14/plateforme-irradies

    Le temps des hypothèses sur le nucléaire est fini. De Hiroshima à Tchernobyl, de Three Mile Island à Goiania, les faits ont suffisamment parlé. Par ces preuves catastrophiques, mais aussi dans son existence moins déflagrante, le nucléaire s’affirme aujourd’hui comme l’un des instruments privilégiés de l’édification de nouvelles conditions de survie auxquelles les hommes sont contraints de s’adapter alors même qu’elles les tuent à petit feu.

    L’industrie nucléaire civile et militaire est l’exemple le plus extrême et le plus significatif des conséquences désastreuses qu’inflige à l’humanité un développement de la production émancipée de toute raison humaine, soumis aux seuls impératifs de l’économie autonome. La mise en route du programme nucléaire a été, dès le début, le type même d’activité productrice excluant le vivant et cela à double titre : biologique et historique.