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NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Enquête sur le mystérieux crash d’un DC-6 suédois

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/21/le-mystere-du-dc-6-suedois_5232751_3212.html

    En 1961, le secrétaire général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, meurt dans un crash aérien en Zambie. Accident ou attentat ? Cinquante-six ans plus tard, Stockholm veut relancer l’enquête.

    C’est une affaire d’un autre temps, une énigme de plus de cinquante ans : qu’est-il arrivé au DC-6 ­Albertina de la compagnie suédoise Transair, le 18 septembre 1961, en Zambie ? L’appareil, transportant seize passagers, aurait dû atterrir un peu après minuit à Ndola, une petite ville du nord du pays, mais il n’est jamais parvenu à destination. A 3 heures du matin, le ­directeur de l’aéroport a fini par éteindre les lumières de la piste d’atterrissage puis il est parti se coucher. Etrangement, il a fallu attendre 7 heures pour que les recherches soient lancées. Les secours ne sont arrivés sur les lieux du crash, à 18 km de là, qu’un peu après 15 heures. A côté de la carcasse de l’avion ­gisait le corps d’une personnalité majeure de la diplomatie mondiale : Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies depuis 1953.

    De fait, l’hypothèse d’un attentat contre Dag Hammarskjöld a été évoquée dès l’automne 1961. « Il était sur le point d’accomplir quelque chose quand ils l’ont tué », lâchel’ex-président des Etats-Unis, Harry Truman, à des journalistes, le lendemain du drame.

    Des charbonniers zambiens, qui furent les premiers à donner l’alerte le 18 au matin, ainsi que Mama Chibesa Kankasa, figure de la lutte pour l’indépendance en Zambie, assurent avoir aperçu plusieurs avions dans le ciel cette nuit-là : l’Albertina, mais aussi un ou deux appareils plus petits. Ils se souviennent également d’un éclair frappant le DC-6 peu avant qu’il ne s’écrase. Ces descriptions concordent avec le récit du seul survivant : le sergent Harold Julien, un Américain, chef de la sécurité de l’ONU. Avant de mourir à l’hôpital six jours plus tard, il aurait évoqué, selon son infirmière, une « explosion » à bord.