• ON FAIT UN DETOUR MAIS EN COURANT (texte de février 2015) - Pont Menou dans les bois
    https://pontmenou.jimdo.com/le-projet

    Au début de l’été 2013 des discussions se font autour du lieu de vie de Poul Rodou, à Locquirec dans le Finistère nord, y agrégeant les habitants et des personnes y passant régulièrement. Elles parlent d’un désir de monter un lieu d’activités dans un lieu pérenne. Rapidement le petit groupe s’élargit le projet s’affine et les recherches d’un lieu démarre. Pont Menou est découvert, le propriétaire contacté, il accepte de nous rencontrer alors que le hangar n’est pas en vente.
    La rencontre avec ce gros industriel breton, fier « « bonnet rouge », débouche sur une offre de sa part à 100000 euros (négocié ensuite à la baisse). C’est le début de cette aventure !

     
    Nous voilà, un groupe d’une quinzaine de personnes espérant être rejoints, ici ou ailleurs, avec une envie de créer, dans ce monde ci, des places fortes, celle-ci en particulier, nous armant face à l’aridité actuelle autant économique que sociale.
    Nous cherchons par nos discussions et ce projet, à poser nos désirs pour que de manière pérenne nous ayons un lieu, un asile, un havre, une fourmilière créatrice où nous retrouver aujourd’hui et demain pour faire, créer, apprendre et partager.
    Parce que être cloisonné nous rend moins forts, nous avons invité des pratiques bien diverses, autant du point de vue des activités que des statuts, à ne pas cohabiter, mais faire corps dans un même espace.
    Et cet espace, nous l’avons trouvé ! Il y a un vieil hangar en tôle, de 2000 m2 au bord du Douron, à Pont-Menou. A la croisée des chemins des Côtes-d’Armor et du Finistère, aux confins occidentaux du Trégor. Dans ces locaux cohabiteront des activités déjà existantes, d’autres qui s’y déploieront dans toute leur envergure et enfin celles qui ont besoin de cet espace pour voir le jour. La situation géographique du hangar de Pont-Menou et son achat pourraient nous permettre de regarder sur le long terme et de nous enraciner localement afin que nos pratiques collectives en un lieu, passent de l’anecdote à la coutume.

    #habiterlemonde