Pierre Coutil

de celles et ceux qui marchent avec… (enfin qu’essayent).

  • Comment la fiction influence les enfants (The Conversation)
    https://theconversation.com/comment-la-fiction-influence-les-enfants-72926

    Mais à quel âge et de quelle façon les enfants développent-ils leur vision du monde, et comment les histoires influencent-elles cette vision ?

    Certaines études démontrent que les enfants ont déjà une opinion quant à certains aspects ayant trait à l’identité (genre, race) avant l’âge de cinq ans.

    #éducation #littérature_jeunesse #genre #sexisme #album

    • Bon peut-être qu’il y a des preuves en plus, mais ça fait un peu #enfonçage_de_porte_ouverte quand même. Mais je comprends bien que c’est plus évident pour certain⋅es que pour d’autres, et qu’on est un peu dans une bulle. Moi même juste empiriquement, ça me parait tellement évident que si on lit telles ou telles histoires depuis la naissance ça va influer leur perception du monde… Par exemple à des petites filles des histoires avec des filles courageuses, aventurières, etc… Dès fois j’arrive même pas à voir ce qu’il y aurait à vouloir prouver tellement c’est logique… (mais je sais aussi que rien n’est si évident et qu’il y a plein de choses faussement évidentes aussi, et que c’est bien de savoir prouver ce qu’on pense). Bref. Ce qui me fait blablater en fait c’est très sûrement que ça m’énerve qu’on en soit encore là en 2017.

    • J’ai envie d’ajouter #mansplanning pour ce chercheur John machin, car ce qu’il dit, les chercheuses féministes le savent et le disent depuis plus de 60 ans, les queers et trans aussi en allant beaucoup plus loin et je voie pas ce qu’il apporte de plus à ce qu’on sait (à part une mâle validation et une absorption des crédits de recherche au profit d’un homme). Heureusement il ne cite pas que lui et d’autres hommes, quelques chercheuses sont mentionnées et l’article comporte des liens intéressants.

      Sinon il y a un biais étrange dans cette partie :

      Enfin, nous avons demandé aux filles de dessiner ce qui selon elles intéressait les garçons, et vice et versa.

      Nous avons été surpris de constater que presque tous les enfants avaient dessiné des symboles, des histoires et des décors qui reflétaient une vision traditionnelle des rôles genrés.

      La question posé semble porté sur les stéréotypes ; quels sont les goûts supposés du groupe « les filles » et du groupe « les garçons » du coup ca me semble logique et pas surprenant que lorsqu’on demande quels sont les goûts de groupes, on tombe sur un étalage de clichés. La question c’est « quels sont les clichés ? » du coup aucune surprise d’avoir comme réponse de la part des enfants : « voici les clichés ». Surtout si la question est posé dans le contexte d’un atelier de recherche sur les clichés genre. Si après une heur d’atelier sur les princesses et le cosmonautes, on te pose cette question, c’est assez biaisé. (Sur le fait que les chercheureuses prennent les sujets d’experience pour des idiot·es je recommande cette émission radio : https://seenthis.net/messages/149811 ) Ce qui me surprend c’est qu’à cette question, quelques enfants ,’aient pas répondus par des clichés. Ce chercheur me donne un peu l’impression d’être tombé de la dernière pluie et de venir nous prouvé que l’eau à l’état liquide, ca mouille et le faire avec une rigueur scientifique assez moyenne (c’est possible que ca sois une impression donnée par l’interview qui vulgarise trop).

      Sinon sur l’inerview en lui même, c’est pas terrible que The conversation l’ai traduit en français sexiste avec même l’expression « droits de l’homme » qui pique les yeux car si c’est une traduction, en anglais on ne dit pas « Mans rights » mais « Humans rights ».