• Avec des réflexions qu’on ne trouve pas souvent : « On peut par conséquent considérer que l’ensemble des acteurs européens mentionnés, malgré leurs différences d’approche et de sensibilité, y compris au niveau politique, voient leurs actions de soutien culturel comme des instruments diplomatiques permettant aux États dont ils sont membres de prendre position et d’agir vis-à-vis du conflit syrien, par le biais du champ artistico-culturel.

      Cependant, au delà de la diplomatie culturelle et du soft power, on peut se demander dans quelle mesure cette relocalisation affecte la création artistique syrienne en l’orientant davantage sur la question de l’exil, ce qui a pour conséquence de réduire, bien malgré eux, les artistes syriens à leur statut d’exilés et de réfugiés. »