• Mexico, Cuba, US discuss ‘Doughnut Hole’ in Gulf waters - Offshore
    http://www.offshore-mag.com/articles/2016/07/mexico-cuba-united-states-discuss-doughnut-hole-in-gulf-of-mexico.html
    (article de juillet 2016)

    Delegates of Mexico, the United States, and Cuba met on Wednesday to discuss the limits of the Western Polygon, an area in the waters of the Gulf of Mexico that has oil and gas deposits but no clear boundaries, according to a Reuters report.
    Sources close to the discussion said that talks about who owns what in the “Doughnut Hole” were spurred after Cuba and the US announced they would restore diplomatic ties in late 2014.
    International law gives countries the right to any resources found in the sea within 200 mi (322 km) of their territory. But when areas overlap, as they do in the case of the resource-rich “Doughnut Hole,” countries have to come up with an agreement.
    The sources said talks would be of a technical character and would continue over several days this week. “The conversations are looking for agreement to demarcate the borders and see what will happen with this area,” one source was quoted to say.
    Mexico already has an agreement with the US, but not with Cuba.

    • Toutes les disputes territoriales en Mer des Caraïbes…
      (super entrée de l’Atlas caraïbe !)

      Atlas Caraïbe – Espaces maritimes
      http://atlas-caraibe.certic.unicaen.fr/fr/page-122.html

      Multiples contentieux de basse intensité
      Deux tiers des frontières maritimes régionales n’ont pas encore fait l’objet de Conventions entre les États limitrophes.

      (atlas pointé, il y a bien longtemps par @reka https://seenthis.net/messages/100511 )

    • … et le « roman » de #Bermeja

      Les conditions de fixation des limites des ZEE mexicaine et étatsunienne, quant à elles, tiennent du roman.

      « L’île fantôme » de Bermeja

      L’existence de l’île mexicaine inhabitée de Bermeja à 100 milles environ au large du Yucatán est attestée de 1864 à 1946 dans plusieurs documents et publications, sa superficie (80 km2… bien plus qu’un simple rocher !) et ses coordonnées (22° 33’ N et 91° 22’ W) en sont données avec précision. Or, en 1997, lorsque débutent les négociations entre le Mexique et les États-Unis pour fixer la frontière de leurs ZEE respectives, une expédition militaire navale mexicaine ne peut qu’en constater la disparition ! Les accords Clinton-Zedillo du 9 juin 2000 ne la prennent donc pas en compte. Par une étrange coïncidence, il s’avèrera que le tracé adopté donne aux États-Unis la majeure partie de l’énorme gisement de pétrole offshore de Hoyo de Dona estimé à 22 milliards de barils (si Berméja avait existé, ce gisement serait mexicain).

      Depuis lors plusieurs faits troublants ont relancé la polémique au Mexique : promotion au grade d’amiral par le président Zedillo, signataire de l’accord, du chef de l’expédition de 1997, reconversion dans les affaires (aux États-Unis !) du même président, mort suspecte d’un sénateur qui accusait les autorités de l’époque de corruption et d’avoir vendu les richesses du Mexique aux multinationales américaines.

      Le mystère de « l’île fantôme » reste insondable : a-t-elle jamais existé ? (on n’en a semble-t-il ni cartes ni photos). Les hypothèses les plus extravagantes ont été publiquement évoquées par diverses voix de l’opposition parlementaire de gauche et relayées par la presse : aurait-elle été submergée par la montée des eaux due au réchauffement climatique (mais le seul haut-fond qui pourrait y correspondre est à - 40, - 50 m de profondeur !) ? … Voire dynamitée par la CIA ! … Affaire à suivre sans doute.