• La Mecque compte malheureusement aussi un certain nombre de porcs

    Al-Kanz

    https://www.al-kanz.org/2018/02/10/mecque-agression-sexuelle

    Se rendre à La Mecque pour le hajj (grand pèlerinage) ou la ‘omra (petit pèlerinage) est le rêve de toute musulmane et de tout musulman.

    Pourtant ce rêve se transforme en cauchemar pour un certain nombre de femmes qui ont le malheur de n’avoir pas été prévenues de certains risques qu’elles encourent et qui subissent la perversité de prédateurs, en pleine adoration.

    Agressions sexuelles autour de la Kaaba

    Aussi ignoble et invraisemblable que cela puisse paraître, des prédateurs agressent sexuellement des croyantes, lors du tawaf (circumambulation, acte d’adoration qui consiste à tourner autour de la Kaaba) en particulier, et plus généralement lorsqu’il y a foule.

    Le sacrilège est incommensurable, l’agression sexuelle extrêmement violente, traumatisante comme l’a confié le 2 février dernier sur Facebook Sabica Khan dans un témoignage qui depuis près de dix jours secoue les réseaux sociaux.

    En plein tawaf, la jeune Pakistanaise sent une main sur sa taille. Elle croit d’abord qu’il s’agit “juste d’une innocente erreur” (“an innocent mistake”). Elle poursuit son acte d’adoration quand une main la touche de nouveau. Très mal à l’aise, explique-t-elle, elle sent alors “soudainement” lors de son sixième tawaf “quelque chose d’agressif” contre le bas du dos. L’agresseur est un frotteur !

    La foule est immense, Sabica Khan ne peut se retourner, elle continue d’avancer lentement. Arrivée à l’un des coins de la Kaaba, le coin yéménite, elle est de nouveau agressée sexuellement : quelqu’un a essayé de lui pincer les fesses.

    “J’étais littéralement pétrifiée”, témoigne-t-elle. Coincée dans la foule, elle reste sur place et regarde autour d’elle pour comprendre ce qui s’est passé, pour savoir qui a osé porter la main sur elle, qui l’a agressée sexuellement, qui plus est en un lieu aussi saint, à seulement quelques mètres de la Kaaba.

    Sabica Khan dit, à juste titre, “s’être sentie violée”. Elle ne pouvait plus parler. Persuadée que personne ne la croirait, elle n’a rien dit jusqu’à rejoindre sa chambre d’hôtel où elle a tout raconté à sa mère.