AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • La démocratie peut-elle accepter l’existence de la propriété ? - Lieux Communs
    http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article593

    Alors que les désirs de changement de société, de rupture, de renouveau s’expriment de façon omniprésente dans les discours politiques, on peut s’étonner que, dans les medias, les discours qualifiés de gauche ne s’interrogent pas ou très peu sur la notion clef de « propriété ». L’absence de ce sujet (absence délibérée et parfois absence inconsciemment entretenue) concerne la gauche traditionnelle ; la gauche plus radicale traite sans doute ce problème de fond dans l’intimité de ses structures politiques mais a peu l’occasion d’en saisir les foules lors d’interviews qui d’ailleurs, à dessein, ne s’y prêtent pas. Cependant, l’heure est à la publication de bon nombre d’auteurs qui abordent le thème de l’essence de la propriété, celui de l’histoire des conceptions et des pratiques politiques s’y rapportant ; parfois des hommes politiques se rapprochent dans leurs écrits des préoccupations de penseurs philosophes. Mais chacun sait que le sujet reste tabou et le grand public est maintenu à l’écart de ce débat de peur sans doute de générer des angoisses ; ainsi la population peut continuer à se plaindre sans envisager de véritables changements ! En effet, les questions relatives à la propriété privée sont fatalement liées à la notion de démocratie.