Reka

géographe cartographe information designer - rêveur utopiste et partageur de savoirs

  • 15 Remarkable Women We Overlooked in Our Obituaries - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/obituaries/overlooked.html

    Obituary writing is more about life than death: the last word, a testament to a human contribution.

    Yet who gets remembered — and how — inherently involves judgment. To look back at the obituary archives can, therefore, be a stark lesson in how society valued various achievements and achievers.

    Since 1851, The New York Times has published thousands of obituaries: of heads of state, opera singers, the inventor of Stove Top stuffing and the namer of the Slinky. The vast majority chronicled the lives of men, mostly white ones; even in the last two years, just over one in five of our subjects were female.

    Charlotte Brontë wrote “Jane Eyre”; Emily Warren Roebling oversaw construction of the Brooklyn Bridge when her husband fell ill; Madhubala transfixed Bollywood; Ida B. Wells campaigned against lynching. Yet all of their deaths went unremarked in our pages, until now.

    #femmes_oubliées

    • Je ne suis pas hyper convaincu par la nécrologie de Diane Arbus qioi semble beaucoup se fier à quelques éléments biographiques disparates et qui donne quelques éléments assez entendus à propos de l’oeuvre d’une dimension qui serait seulement psychologique (Diane Arbus photographiait des marginaux qui lui ressemblait ou dont elle se sentait proche...).

      Etonnamment, on en apprend plus en suivant le lien vers la critique de la biographie de Lublow qui pourtant n’a pas eu l’heur de plaire à la critique justement. https://www.nytimes.com/2016/06/03/books/review-arthur-lubows-diane-arbus-biography-recalls-an-underworld-voyager.ht

      Et sinon sur le sujet de son suicide et des spéculations à son propos, j’y vais moi-même de ma petite spéculation dans un texte que je suis en train d’écrire :

      A propos de Diane Arbus et de sa mort par suicide, j’avais visité, telle un choc, la dernière salle de sa ré-trospective de 2011 au Jeu de paume à Paris, dans laquelle, uen immense reprographie représentait le mur du fond de son atelier entièrement couvert par un très admirable collage de toutes sortes d’images, majoritairement les siennes, mais aussi des coupures de journaux, du rebus de laboratoire, sorte de collage informel et renouvelé tous les mois, qu’elle réalisait, dans le but, disait-elle, de se donner de nouvelles idées de photographies, insigne préoccupation qui était la sienne au point d’avoir, sans doute, jouer un rôle dans sa dépression nerveuse tragique, tant elle se plaignait, notamment, de beaucoup se répéter dans sa démarche de photographe, sans voir ce qu’elle avait littéralement sous les yeux, à savoir une nouvelle voie possible, dans son travail d’artiste, de grands collages tels que ceux qu’elle produisait sans trop y penser sur le mur du fond de son atelier, et dont il ne reste, sauvegardé, que le dernier du genre, les autres n’ayant jamais été photographiés même par elle, une œuvre fantôme par excellence.