Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Judith_Green : Les militants transgenristes et la véritable guerre menée contre les femmes
    https://tradfem.wordpress.com/2018/03/12/les-militants-transgenristes-et-la-veritable-guerre-menee-contre-

    Dans quelle mesure est-il difficile pour les femmes de discuter librement du sexe, du genre et de la loi ? Pas beaucoup, pensais-je. J’avais entendu parler de quelques incidents de censure sur certains campus britanniques, où des conférencières, dont Germaine Greer, ont été empêchées de prendre la parole à cause de leurs opinions. Ce que je n’avais pas réalisé était à quel point le problème s’est propagé. Au cours des derniers mois, j’ai découvert de première main que le débat politique se rétrécit pour tout le monde – et que la peur et l’intimidation sont de plus en plus utilisées pour restreindre la liberté d’expression.

    Je fais partie d’un petit groupe de femmes qui se réunissent pour discuter des changements proposés dans la loi sur le sexe et le genre. Notre groupe a pour nom Woman’s Place UK. Mais à cause du contenu de nos discussions, certains activistes veulent mettre fin à nos activités. Ils font de leur mieux pour y arriver. Les gestionnaires des salles que nous réservons subissent leur harcèlement, les femmes qui s’y présentent sont rudoyées, nos organisatrices sont la cible de menaces. Pour notre plus récente assemblée, qui s’est tenue à Londres la semaine dernière, nous avons dû attendre quelques heures avant le début pour en divulguer l’emplacement, simplement pour assurer notre sécurité.

    Et tout cela pour la seule raison que nous souhaitons poser des questions sur certains changements qui pourraient avoir de graves conséquences pour nous en tant que femmes, pour nos enfants et pour la société dans son ensemble. Nous voulons parler du genre et des différences entre les hommes et les femmes, et si oui ou non la loi doit être réécrite pour permettre aux gens de changer plus facilement de sexe légal. Le gouvernement dit qu’il s’engage à faciliter « l’auto-identification ». Cela équivaut à ramener à une simple question de choix celle de déterminer si vous êtes légalement un homme ou une femme. Cela n’aurait rien à voir avec votre biologie ou la socialisation que vous avez reçue.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.spectator.co.uk/2018/03/transgender-activists-and-the-real-war-on-women
    #Transexuel-le #féminisme #Royaume-Uni #Censure