• Gérard Collomb : « Contre les #passeurs, nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique »

    À l’occasion de son déplacement au #Niger, le ministre de l’Intérieur détaille au Figaro les solutions étudiées pour démanteler les réseaux de passeurs.

    LE FI­GA­RO.- Qu’at­ten­dez-vous de votre dé­pla­ce­ment au Ni­ger ? Gé­rard COL­LOMB.- Pour maî­tri­ser les flux mi­gra­toires et ga­ran­tir en France le droit d’asile, nous de­vons lut­ter contre les ré­seaux de pas­seurs par une ac­tion en amont, au plus près des pays d’ori­gine et de tran­sit des mi­grants. Cette ren­contre de Nia­mey, as­so­ciant les mi­nistres de l’In­té­rieur et des Af­faires étran­gères des prin­ci­pales par­ties concer­nées, en Eu­rope comme en Afrique, pour­suit cet ob­jec­tif. Elle réuni­ra des re­pré­sen­tants du Ni­ger, du Tchad, du Ma­li, du Bur­ki­naFa­so, de Mau­ri­ta­nie, de Côte d’Ivoire, de Gui­née, du Sé­né­gal, de Li­bye, d’Al­le­magne, d’Ita­lie, d’Espagne et de la France, sans ou­blier ceux de la Com­mis­sion eu­ro­péenne et de l’ONU. Il se­ra ques­tion de l’ap­pui que nous pou­vons ap­por­ter aux pays d’Afrique pour les ai­der à mieux se co­or­don­ner pour dé­man­te­ler les ré­seaux de tra­fi­quants d’êtres hu­mains. C’était l’en­ga­ge­ment ex­pri­mé par le pré­sident de la Ré­pu­blique au som­met Union eu­ro­péenne Afrique à Abid­jan, avec l’ob­jec­tif de mettre en échec les ré­seaux cri­mi­nels et mettre fin aux vio­lences dont les mi­grants font l’ob­jet.

    LE FI­GA­RO.- Qu’at­ten­dez-vous de votre dé­pla­ce­ment au Ni­ger ? Gé­rard COL­LOMB.- Pour maî­tri­ser les flux mi­gra­toires et ga­ran­tir en France le droit d’asile, nous de­vons lut­ter contre les ré­seaux de pas­seurs par une ac­tion en amont, au plus près des pays d’ori­gine et de tran­sit des mi­grants. Cette ren­contre de Nia­mey, as­so­ciant les mi­nistres de l’In­té­rieur et des Af­faires étran­gères des prin­ci­pales par­ties concer­nées, en Eu­rope comme en Afrique, pour­suit cet ob­jec­tif. Elle réuni­ra des re­pré­sen­tants du Ni­ger, du Tchad, du Ma­li, du Bur­ki­naFa­so, de Mau­ri­ta­nie, de Côte d’Ivoire, de Gui­née, du Sé­né­gal, de Li­bye, d’Al­le­magne, d’Ita­lie, d’Espagne et de la France, sans ou­blier ceux de la Com­mis­sion eu­ro­péenne et de l’ONU. Il se­ra ques­tion de l’ap­pui que nous pou­vons ap­por­ter aux pays d’Afrique pour les ai­der à mieux se co­or­don­ner pour dé­man­te­ler les ré­seaux de tra­fi­quants d’êtres hu­mains. C’était l’en­ga­ge­ment ex­pri­mé par le pré­sident de la Ré­pu­blique au som­met Union eu­ro­péenne Afrique à Abid­jan, avec l’ob­jec­tif de mettre en échec les ré­seaux cri­mi­nels et mettre fin aux vio­lences dont les mi­grants font l’ob­jet.

    LE FI­GA­RO.- Qu’at­ten­dez-vous de votre dé­pla­ce­ment au Ni­ger ? Gé­rard COL­LOMB.- Pour maî­tri­ser les flux mi­gra­toires et ga­ran­tir en France le droit d’asile, nous de­vons lut­ter contre les ré­seaux de pas­seurs par une ac­tion en amont, au plus près des pays d’ori­gine et de tran­sit des mi­grants. Cette ren­contre de Nia­mey, as­so­ciant les mi­nistres de l’In­té­rieur et des Af­faires étran­gères des prin­ci­pales par­ties concer­nées, en Eu­rope comme en Afrique, pour­suit cet ob­jec­tif. Elle réuni­ra des re­pré­sen­tants du Ni­ger, du Tchad, du Ma­li, du Bur­ki­naFa­so, de Mau­ri­ta­nie, de Côte d’Ivoire, de Gui­née, du Sé­né­gal, de Li­bye, d’Al­le­magne, d’Ita­lie, d’Espagne et de la France, sans ou­blier ceux de la Com­mis­sion eu­ro­péenne et de l’ONU. Il se­ra ques­tion de l’ap­pui que nous pou­vons ap­por­ter aux pays d’Afrique pour les ai­der à mieux se co­or­don­ner pour dé­man­te­ler les ré­seaux de tra­fi­quants d’êtres hu­mains. C’était l’en­ga­ge­ment ex­pri­mé par le pré­sident de la Ré­pu­blique au som­met Union eu­ro­péenne Afrique à Abid­jan, avec l’ob­jec­tif de mettre en échec les ré­seaux cri­mi­nels et mettre fin aux vio­lences dont les mi­grants font l’ob­jet.

    LE FI­GA­RO.- Qu’at­ten­dez-vous de votre dé­pla­ce­ment au Ni­ger ? Gé­rard COL­LOMB.- Pour maî­tri­ser les flux mi­gra­toires et ga­ran­tir en France le droit d’asile, nous de­vons lut­ter contre les ré­seaux de pas­seurs par une ac­tion en amont, au plus près des pays d’ori­gine et de tran­sit des mi­grants. Cette ren­contre de Nia­mey, as­so­ciant les mi­nistres de l’In­té­rieur et des Af­faires étran­gères des prin­ci­pales par­ties concer­nées, en Eu­rope comme en Afrique, pour­suit cet ob­jec­tif. Elle réuni­ra des re­pré­sen­tants du Ni­ger, du Tchad, du Ma­li, du Bur­ki­naFa­so, de Mau­ri­ta­nie, de Côte d’Ivoire, de Gui­née, du Sé­né­gal, de Li­bye, d’Al­le­magne, d’Ita­lie, d’Espagne et de la France, sans ou­blier ceux de la Com­mis­sion eu­ro­péenne et de l’ONU. Il se­ra ques­tion de l’ap­pui que nous pou­vons ap­por­ter aux pays d’Afrique pour les ai­der à mieux se co­or­don­ner pour dé­man­te­ler les ré­seaux de tra­fi­quants d’êtres hu­mains. C’était l’en­ga­ge­ment ex­pri­mé par le pré­sident de la Ré­pu­blique au som­met Union eu­ro­péenne Afrique à Abid­jan, avec l’ob­jec­tif de mettre en échec les ré­seaux cri­mi­nels et mettre fin aux vio­lences dont les mi­grants font l’ob­jet.

    LE FI­GA­RO.- Qu’at­ten­dez-vous de votre dé­pla­ce­ment au Ni­ger ? Gé­rard COL­LOMB.- Pour maî­tri­ser les flux mi­gra­toires et ga­ran­tir en France le droit d’asile, nous de­vons lut­ter contre les ré­seaux de pas­seurs par une ac­tion en amont, au plus près des pays d’ori­gine et de tran­sit des mi­grants. Cette ren­contre de Nia­mey, as­so­ciant les mi­nistres de l’In­té­rieur et des Af­faires étran­gères des prin­ci­pales par­ties concer­nées, en Eu­rope comme en Afrique, pour­suit cet ob­jec­tif. Elle réuni­ra des re­pré­sen­tants du Ni­ger, du Tchad, du Ma­li, du Bur­ki­naFa­so, de Mau­ri­ta­nie, de Côte d’Ivoire, de Gui­née, du Sé­né­gal, de Li­bye, d’Al­le­magne, d’Ita­lie, d’Espagne et de la France, sans ou­blier ceux de la Com­mis­sion eu­ro­péenne et de l’ONU. Il se­ra ques­tion de l’ap­pui que nous pou­vons ap­por­ter aux pays d’Afrique pour les ai­der à mieux se co­or­don­ner pour dé­man­te­ler les ré­seaux de tra­fi­quants d’êtres hu­mains. C’était l’en­ga­ge­ment ex­pri­mé par le pré­sident de la Ré­pu­blique au som­met Union eu­ro­péenne Afrique à Abid­jan, avec l’ob­jec­tif de mettre en échec les ré­seaux cri­mi­nels et mettre fin aux vio­lences dont les mi­grants font l’ob­jet.

    Mais que doit-il se dé­ci­der concrè­te­ment ? Nous al­lons ren­for­cer les co­opé­ra­tions avec l’Afrique. Elles ont dé­jà com­men­cé à pro­duire des ré­sul­tats tan­gibles. Le Ni­ger, par exemple, est en train de bar­rer la route du Nord, qui tra­ver­sait le Sa­ha­ra pour al­ler en Li­bye. Il a par ailleurs mis en place des dis­po­si­tifs d’in­ves­ti­ga­tion concrets pour per­mettre l’ar­res­ta­tion des pas­seurs et le dé­man­tè­le­ment des ré­seaux. Le Ni­ger ac­cueille dé­sor­mais un cer­tain nombre de mi­grants éco­no­miques is­sus des pays afri­cains, dont nous or­ga­ni­sons le re­tour avec l’Or­ga­ni­sa­tion in­ter­na­tio­nale pour les mi­gra­tions (OIM). En 2016, Aga­dez était une plaque tour­nante de l’im­mi­gra­tion au nord du Ni­ger. On a pu comp­ter cette an­née-là jus­qu’à 330 000 tra­ver­sées de mi­grants. Ils n’étaient plus que 70 000 à pas­ser en 2017. Les sorties ont donc chu­té dras­ti­que­ment. Quant aux flux d’en­trée au Ni­ger de­puis l’Afrique oc­ci­den­tale, ils ont été sta­bi­li­sés, avec 100 000 clan­des­tins re­cen­sés contre 110 000 l’an­née pré­cé­dente. Ce­la montre qu’il n’y a pas de fa­ta­li­té. Quand on s’at­taque vrai­ment aux pro­blèmes, il est pos­sible de les ré­soudre.

    Mais que doit-il se dé­ci­der concrè­te­ment ? Nous al­lons ren­for­cer les co­opé­ra­tions avec l’Afrique. Elles ont dé­jà com­men­cé à pro­duire des ré­sul­tats tan­gibles. Le Ni­ger, par exemple, est en train de bar­rer la route du Nord, qui tra­ver­sait le Sa­ha­ra pour al­ler en Li­bye. Il a par ailleurs mis en place des dis­po­si­tifs d’in­ves­ti­ga­tion concrets pour per­mettre l’ar­res­ta­tion des pas­seurs et le dé­man­tè­le­ment des ré­seaux. Le Ni­ger ac­cueille dé­sor­mais un cer­tain nombre de mi­grants éco­no­miques is­sus des pays afri­cains, dont nous or­ga­ni­sons le re­tour avec l’Or­ga­ni­sa­tion in­ter­na­tio­nale pour les mi­gra­tions (OIM). En 2016, Aga­dez était une plaque tour­nante de l’im­mi­gra­tion au nord du Ni­ger. On a pu comp­ter cette an­née-là jus­qu’à 330 000 tra­ver­sées de mi­grants. Ils n’étaient plus que 70 000 à pas­ser en 2017. Les sorties ont donc chu­té dras­ti­que­ment. Quant aux flux d’en­trée au Ni­ger de­puis l’Afrique oc­ci­den­tale, ils ont été sta­bi­li­sés, avec 100 000 clan­des­tins re­cen­sés contre 110 000 l’an­née pré­cé­dente. Ce­la montre qu’il n’y a pas de fa­ta­li­té. Quand on s’at­taque vrai­ment aux pro­blèmes, il est pos­sible de les ré­soudre.

    Mais que doit-il se dé­ci­der concrè­te­ment ? Nous al­lons ren­for­cer les co­opé­ra­tions avec l’Afrique. Elles ont dé­jà com­men­cé à pro­duire des ré­sul­tats tan­gibles. Le Ni­ger, par exemple, est en train de bar­rer la route du Nord, qui tra­ver­sait le Sa­ha­ra pour al­ler en Li­bye. Il a par ailleurs mis en place des dis­po­si­tifs d’in­ves­ti­ga­tion concrets pour per­mettre l’ar­res­ta­tion des pas­seurs et le dé­man­tè­le­ment des ré­seaux. Le Ni­ger ac­cueille dé­sor­mais un cer­tain nombre de mi­grants éco­no­miques is­sus des pays afri­cains, dont nous or­ga­ni­sons le re­tour avec l’Or­ga­ni­sa­tion in­ter­na­tio­nale pour les mi­gra­tions (OIM). En 2016, Aga­dez était une plaque tour­nante de l’im­mi­gra­tion au nord du Ni­ger. On a pu comp­ter cette an­née-là jus­qu’à 330 000 tra­ver­sées de mi­grants. Ils n’étaient plus que 70 000 à pas­ser en 2017. Les sorties ont donc chu­té dras­ti­que­ment. Quant aux flux d’en­trée au Ni­ger de­puis l’Afrique oc­ci­den­tale, ils ont été sta­bi­li­sés, avec 100 000 clan­des­tins re­cen­sés contre 110 000 l’an­née pré­cé­dente. Ce­la montre qu’il n’y a pas de fa­ta­li­té. Quand on s’at­taque vrai­ment aux pro­blèmes, il est pos­sible de les ré­soudre.

    Mais que doit-il se dé­ci­der concrè­te­ment ? Nous al­lons ren­for­cer les co­opé­ra­tions avec l’Afrique. Elles ont dé­jà com­men­cé à pro­duire des ré­sul­tats tan­gibles. Le Ni­ger, par exemple, est en train de bar­rer la route du Nord, qui tra­ver­sait le Sa­ha­ra pour al­ler en Li­bye. Il a par ailleurs mis en place des dis­po­si­tifs d’in­ves­ti­ga­tion concrets pour per­mettre l’ar­res­ta­tion des pas­seurs et le dé­man­tè­le­ment des ré­seaux. Le Ni­ger ac­cueille dé­sor­mais un cer­tain nombre de mi­grants éco­no­miques is­sus des pays afri­cains, dont nous or­ga­ni­sons le re­tour avec l’Or­ga­ni­sa­tion in­ter­na­tio­nale pour les mi­gra­tions (OIM). En 2016, Aga­dez était une plaque tour­nante de l’im­mi­gra­tion au nord du Ni­ger. On a pu comp­ter cette an­née-là jus­qu’à 330 000 tra­ver­sées de mi­grants. Ils n’étaient plus que 70 000 à pas­ser en 2017. Les sorties ont donc chu­té dras­ti­que­ment. Quant aux flux d’en­trée au Ni­ger de­puis l’Afrique oc­ci­den­tale, ils ont été sta­bi­li­sés, avec 100 000 clan­des­tins re­cen­sés contre 110 000 l’an­née pré­cé­dente. Ce­la montre qu’il n’y a pas de fa­ta­li­té. Quand on s’at­taque vrai­ment aux pro­blèmes, il est pos­sible de les ré­soudre.

    Quelles formes de co­opé­ra­tion faut-il pri­vi­lé­gier ? À l’is­sue du som­met de l’Élysée du 28 août 2017, sui­vi du som­met Union afri­caine-Union eu­ro­péenne du 29 no­vembre der­nier à Abid­jan, plu­sieurs so­lu­tions ont émer­gé. Nous avons col­lec­ti­ve­ment op­té pour des me­sures de dé­ve­lop­pe­ment, d’aide au contrôle des fron­tières, de créa­tion de fi­chiers d’iden­ti­té, de ren­for­ce­ment des ca­pa­ci­tés po­li­cières et ju­di­ciaires. Des ac­tions de formation des po­lices et gen­dar­me­ries lo­cales sont éga­le­ment en­tre­prises. Nous al­lons faire cette se­maine avec les pays par­te­naires un pre­mier bi­lan des dis­po­si­tifs qui fonc­tionnent et des marges de pro­gres­sion exis­tant en­core. Mais les ré­ad­mis­sions des illé­gaux par leur pays d’ori­gine dans ces ré­gions de­meurent rares, pour ne pas dire qua­si in­exis­tantes… Pour cer­tains pays d’ori­gine oui, pour d’autres on ob­serve un réel ef­fort qui té­moigne qu’il existe des réelles marges de ma­noeuvre. En­suite, pour que ces pays puissent ré­ad­mettre leurs res­sor­tis­sants, en­core faut-il que ceux-ci dis­posent d’une iden­ti­té éta­blie. La consti­tu­tion d’un vé­ri­table état civil dans les pays afri­cains qui en sont dé­pour­vus doit nous ai­der à avan­cer sur ce point. Il re­pré­sen­te­ra d’abord un atout pour ces États dont les ci­toyens cir­cu­le­ront plus fa­ci­le­ment dans le monde. Ce­la fa­ci­li­te­ra éga­le­ment la re­mise des lais­sez-pas­ser consu­laires par les pays de dé­part des mi­grants éco­no­miques, sans les­quels au­cune ré­ad­mis­sion n’est pos­sible si les per­sonnes sont sans pa­piers.

    Quelles formes de co­opé­ra­tion faut-il pri­vi­lé­gier ? À l’is­sue du som­met de l’Élysée du 28 août 2017, sui­vi du som­met Union afri­caine-Union eu­ro­péenne du 29 no­vembre der­nier à Abid­jan, plu­sieurs so­lu­tions ont émer­gé. Nous avons col­lec­ti­ve­ment op­té pour des me­sures de dé­ve­lop­pe­ment, d’aide au contrôle des fron­tières, de créa­tion de fi­chiers d’iden­ti­té, de ren­for­ce­ment des ca­pa­ci­tés po­li­cières et ju­di­ciaires. Des ac­tions de formation des po­lices et gen­dar­me­ries lo­cales sont éga­le­ment en­tre­prises. Nous al­lons faire cette se­maine avec les pays par­te­naires un pre­mier bi­lan des dis­po­si­tifs qui fonc­tionnent et des marges de pro­gres­sion exis­tant en­core. Mais les ré­ad­mis­sions des illé­gaux par leur pays d’ori­gine dans ces ré­gions de­meurent rares, pour ne pas dire qua­si in­exis­tantes… Pour cer­tains pays d’ori­gine oui, pour d’autres on ob­serve un réel ef­fort qui té­moigne qu’il existe des réelles marges de ma­noeuvre. En­suite, pour que ces pays puissent ré­ad­mettre leurs res­sor­tis­sants, en­core faut-il que ceux-ci dis­posent d’une iden­ti­té éta­blie. La consti­tu­tion d’un vé­ri­table état civil dans les pays afri­cains qui en sont dé­pour­vus doit nous ai­der à avan­cer sur ce point. Il re­pré­sen­te­ra d’abord un atout pour ces États dont les ci­toyens cir­cu­le­ront plus fa­ci­le­ment dans le monde. Ce­la fa­ci­li­te­ra éga­le­ment la re­mise des lais­sez-pas­ser consu­laires par les pays de dé­part des mi­grants éco­no­miques, sans les­quels au­cune ré­ad­mis­sion n’est pos­sible si les per­sonnes sont sans pa­piers.

    Quelles formes de co­opé­ra­tion faut-il pri­vi­lé­gier ? À l’is­sue du som­met de l’Élysée du 28 août 2017, sui­vi du som­met Union afri­caine-Union eu­ro­péenne du 29 no­vembre der­nier à Abid­jan, plu­sieurs so­lu­tions ont émer­gé. Nous avons col­lec­ti­ve­ment op­té pour des me­sures de dé­ve­lop­pe­ment, d’aide au contrôle des fron­tières, de créa­tion de fi­chiers d’iden­ti­té, de ren­for­ce­ment des ca­pa­ci­tés po­li­cières et ju­di­ciaires. Des ac­tions de formation des po­lices et gen­dar­me­ries lo­cales sont éga­le­ment en­tre­prises. Nous al­lons faire cette se­maine avec les pays par­te­naires un pre­mier bi­lan des dis­po­si­tifs qui fonc­tionnent et des marges de pro­gres­sion exis­tant en­core. Mais les ré­ad­mis­sions des illé­gaux par leur pays d’ori­gine dans ces ré­gions de­meurent rares, pour ne pas dire qua­si in­exis­tantes… Pour cer­tains pays d’ori­gine oui, pour d’autres on ob­serve un réel ef­fort qui té­moigne qu’il existe des réelles marges de ma­noeuvre. En­suite, pour que ces pays puissent ré­ad­mettre leurs res­sor­tis­sants, en­core faut-il que ceux-ci dis­posent d’une iden­ti­té éta­blie. La consti­tu­tion d’un vé­ri­table état civil dans les pays afri­cains qui en sont dé­pour­vus doit nous ai­der à avan­cer sur ce point. Il re­pré­sen­te­ra d’abord un atout pour ces États dont les ci­toyens cir­cu­le­ront plus fa­ci­le­ment dans le monde. Ce­la fa­ci­li­te­ra éga­le­ment la re­mise des lais­sez-pas­ser consu­laires par les pays de dé­part des mi­grants éco­no­miques, sans les­quels au­cune ré­ad­mis­sion n’est pos­sible si les per­sonnes sont sans pa­piers.

    Comment ce­la s’ar­ti­cule-t-il avec votre pro­jet de loi sur l’asile et l’im­mi­gra­tion bien­tôt en dis­cus­sion au Par­le­ment ? Le texte que nous pré­sen­tons est es­sen­tiel car il vise à faire conver­ger notre lé­gis­la­tion avec celle des pays voi­sins. C’est le cas sur plu­sieurs su­jets comme l’aug­men­ta­tion de la du­rée de ré­ten­tion, la ré­duc­tion du dé­lai de re­cours de­vant la Cour na­tio­nale du droit d’asile ou le ren­for­ce­ment de l’at­trac­ti­vi­té de la France pour les ta­lents étran­gers, où nous nous rap­pro­chons du droit ou des pra­tiques en vi­gueur dans des pays comme l’Al­le­magne ou les Pays-Bas. L’aug­men­ta­tion de la du­rée de ré­ten­tion per­met­tra par exemple d’ob­te­nir plus fa­ci­le­ment des lais­sez-pas­ser consu­laires de la part des pays d’ori­gine.

    Comment ce­la s’ar­ti­cule-t-il avec votre pro­jet de loi sur l’asile et l’im­mi­gra­tion bien­tôt en dis­cus­sion au Par­le­ment ? Le texte que nous pré­sen­tons est es­sen­tiel car il vise à faire conver­ger notre lé­gis­la­tion avec celle des pays voi­sins. C’est le cas sur plu­sieurs su­jets comme l’aug­men­ta­tion de la du­rée de ré­ten­tion, la ré­duc­tion du dé­lai de re­cours de­vant la Cour na­tio­nale du droit d’asile ou le ren­for­ce­ment de l’at­trac­ti­vi­té de la France pour les ta­lents étran­gers, où nous nous rap­pro­chons du droit ou des pra­tiques en vi­gueur dans des pays comme l’Al­le­magne ou les Pays-Bas. L’aug­men­ta­tion de la du­rée de ré­ten­tion per­met­tra par exemple d’ob­te­nir plus fa­ci­le­ment des lais­sez-pas­ser consu­laires de la part des pays d’ori­gine.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/15/01016-20180315ARTFIG00363-gerard-collomb-contre-les-passeursnous-allons-ren

    A lire ici :
    https://www.pressreader.com/france/le-figaro/20180316/281569471253668

    #externalisation #France #asile #migrations #réfugiés
    signalé par @daphne sur twitter #merci

    Article accompagné de cette magnifique #carte


    Une carte qui bourrée de flèches, et de flèches qui ne montrent que les entrées vers la France…
    Il serait intéressant déjà, en un premier temps, de montrer le nombre de « migrants clandestins » qui quittent la France, de manière (plus ou moins) volontaire, ou forcée (notamment renvois Dublin).
    #cartographie #visualisation #frontières #France #préjugés #flèches #invasion #afflux
    cc @reka @isskein