Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Steph_Pike : Unissons-nous et agissons !
    https://tradfem.wordpress.com/2018/03/24/steph-pike-unissons-nous-et-agissons

    Aujourd’hui, en tant que femmes, nous avons encore à nous battre pour tant de choses – malgré les décennies passées depuis que l’égalité salariale est entrée dans la loi, nous n’avons toujours pas des salaires égaux à ceux des hommes, les femmes restent sous représentées en politique, la violence contre les filles et les femmes s’est globalement maintenue à des proportions épidémiques, les rôles genrés et les stéréotypes sont encore fermement ancrés et le corps des femmes est sujet à la fois à l’hyper-sexualisation et à la violence. Nous vivons dans un monde où tout est à vendre, y compris nos propres corps.

    Dans le même temps, les aides et les protections durement arrachées par les femmes sont menacées. Les politiques d’austérité du parti conservateur ont vu beaucoup d’aides indispensables aux femmes être coupées. Ces mêmes politiques d’austérité ont disproportionnellement affecté les femmes sur tous les plans. Les campagnes et les aides à destinations des femmes ont été à la fois réduites et dépolitisées. Les programmes d’aide aux victimes de violences conjugales sont étendues afin d’inclure les hommes victimes. Cela détourne loin des femmes les ressources déjà insuffisantes et masque la réalité politique : les violences conjugales et sexuelles sont en grande majorité commises par des hommes, contre des femmes, et font partie de l’oppression sexuelle à laquelle nous faisons face. Par exemple, le nouveau président du collectif de Liverpool contre les violences faites aux filles et aux femmes, qui est un homme, a récemment demandé à ce que les missions du collectif soient étendues pour inclure les hommes et que le nom en soit changé afin de correspondre à cette nouvelle orientation. Jamais un mouvement féministe offensif n’a été si nécessaire pour défendre les progrès pour lesquels nous nous sommes si durement battues et poursuivre la lutte jusqu’à ce que nous obtenions la libération complète.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : https://womansplaceuk.org/lets-unite-and-take-action
    #Transgenrisme #UK #féminisme #violences_masculines