Un principe du journalisme-avec-AFP : traiter sur un pied d’égalité les fascistes et ceux qui s’opposent aux fascistes. Aujourd’hui, une bonne dizaine de reprises du titre de l’AFP : #Montpellier : face-à-face tendu entre antifascistes et identitaires
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Tu lis cet article, et tu regretterais presque que ces gentils fascistes n’aient pas pu faire leur mignonne petite manifestation en centre-ville, sans se faire agresser par les vilains agités de « l’autre camp ». (Et de mettre des guillemets pour savoir si c’est bien juste de traiter de milice fasciste les types masqués qui sont allés fracasser la tronche des étudiant·es de la fac de droit l’autre soir.)
À ce moment-là, j’étais environ 400 mètres plus loin, au Peyrou, avec mes enfants, pour mon petit verre du dimanche midi. Merci à ceux qui se sont levés ce matin pour refuser la normalisation des miliciens identitaires de la Ligue du Midi.
Et merde aux trous du cul de l’AFP qui voient un « face à face tendu » entre les abrutis fachos dont le sport favori est l’agression à la chaîne de vélo, et ceux qui refusent le retour de la bête immonde.