marielle 🐢

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • SNCF : à gauche, le « tous ensemble » prend forme
    https://www.politis.fr/articles/2018/03/sncf-a-gauche-le-tous-ensemble-prend-forme-38612

    C’est la deuxième conférence de presse unitaire en moins de dix jours. Ce matin, tout ce que la gauche compte de petits et de grands partis s’est retrouvée au centre de tri postal de la gare de Lyon. Dans la cour carré, lieu hautement symbolique – c’est là où sont d’ordinaire organisées les assemblées générales des cheminots –, douze représentants de douze organisations politiques (dont la France insoumise, Génération.s, le PCF, EELV, le NPA, Ensemble !, Alternative libertaire...) ont pris la parole tour à tour.

    C’est un syndicaliste de Sud-Rail qui a accueilli ce « club des 12 », le syndicat étant le seul officiellement représenté. Si quelques CGTistes étaient dans le « public » composé essentiellement de journalistes, la direction de la CGT avait décidé au dernier moment de bouder la rencontre après que des bisbilles entre centrales sont apparues sur les modalités de la grève – la CGT plaidant pour une grève deux jours sur cinq, Sud pour annoncer d’emblée une grève quotidienne longue.

    Si, à trois jours du début de la grève à la SNCF, ce n’est pas l’amour fou côté syndical, côté politique en revanche, l’heure est à une concorde qu’on n’avait pas vue depuis longtemps. Au micro, Éric Coquerel venu représenter la France insoumise aux côtés de Clémentine Autain, mais aussi de Danielle Simonnet, du Parti de gauche, a fait mine de s’étonner : « Je vois que certains journalistes sont surpris de nous voir tous ensemble ». Puis d’expliquer qu’« à attaque inédite [de l’État social], une réponse inédite » se devait de voir le jour.

    Premier à avoir pris l’initiative de lancer une mobilisation unitaire derrière les cheminots il y a quelques semaines, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a insisté sur le fait que les cheminots n’étaient pas seuls :

    « Il y a aussi des mobilisations dans la finance publique, à Air France, dans les facs… Il y a quelque chose qui est peut-être potentiellement en train de déborder. C’est pour ça qu’il faut y aller ensemble, et pas en ordre dispersé. »