saint-ouen-93

Le groupe Saint-Ouen 93, crée en 2010, est adhérent à la Fédération Anarchiste. Il milite au niveau local, édite TRIPLE A, feuille d’information, ainsi que MURS-MÛRS, journal mural. Il mène par ailleurs des actions collectives avec les groupes de Saint-Denis, de Paris 18e, et des sympathisants ou militants issus d’autres organisations libertaires. Il s’associe régulièrement aux actions menées par la Fédération Anarchiste au niveau national.

  • Renvoi du procès des « Inculpés colleurs d’affiches du 8 mars »

    Le tribunal correctionnel de Paris a renvoyé au lundi au 4 juillet le procès de dix militants de gauche interpellés le 8 mars pour avoir collé des affiches contre un colloque d’extrême droite à Paris. Les dix prévenus devaient comparaître notamment pour des faits de dégradation, mais la 29e chambre, qui siégeait à juge unique, a estimé que le dossier devait être examiné par une formation collégiale, comprenant trois magistrats. Cette audience se tiendra finalement le 4 juillet à 13h30 devant les magistrats de la 14e chambre.

    Quelques jours après leur interpellation, leur avocate, Me Irène
    Terrel, avait dénoncé une « répression politique démesurée ». Les dix militants, parmi lesquels figurent trois membres du NPA, avaient été arrêtés jeudi 8 mars dans la soirée devant l’espace Charenton (XIIe) où des affiches avaient été collées pour dénoncer la tenue, deux jours plus tard, d’un colloque intitulé « La France en danger », organisé avec le soutien du Bloc identitaire, un groupuscule d’extrême droite. Leur garde à vue avait duré 48 heures, mais ils n’avaient été présentés au parquet que le dimanche.

    « Je suis stupéfaite par le sort réservé à mes clients », avait dit Me
    Terrel à l’époque, en affirmant qu’on avait prélevé leurs empreintes ADN au cours des 48 heures passées en garde à vue. « Vu les incriminations, cette affaire a pris une ampleur démesurée. Il n’y a rien, pas de violences, pas d’outrages, pas de rébellion », avait-elle ajouté.

    Dans un communiqué, le NPA avait exigé la « libération des colleurs d’affiches antifascistes », en voyant dans ces interpellations « une intimidation politique ».